30 mai 2011
En pleine affaire DSK, le secrétaire d’Etat à la Fonction publique, Georges Tron, visé par une enquête après des accusations d’agression sexuelle d’ex-employées de la mairie de Draveil, a démissionné hier du gouvernement. François Baroin reprend ses attributions.
Quatre jours après les accusations portées contre lui et avant même la moindre mise en examen, Georges Tron a démissionné, ce dimanche 29 mai 2011, de ses fonctions ministérielles.
Visé par une enquête préliminaire après les plaintes de deux anciennes employées municipales de Draveil, dont il est maire, l’ex-villepiniste entré au gouvernement en mars 2010, affirme, dans une lettre adressée au président de la République, qu’en sa "qualité de simple citoyen", il prenait comme "une affaire personnelle de faire reconnaître (son) innocence, en combattant les accusations vindicatives de deux anciennes collaboratrices, dont l’une a été licenciée pour avoir détourné les deniers publics qui lui étaient confiés, et l’autre a quitté ses fonctions en raison d’un comportement indigne".
Il y note également que "la campagne de presse qu’elles ont provoqué - avant toute intervention de l’autorité judiciaire - a reçu un tel écho dans les médias, que nos concitoyens peuvent me considérer comme coupable avant que mes droits aient pu commencer à être mis en œuvre : songez, Monsieur le président de la République, que je n’ai même pas encore connaissance de la plainte qui me vise, la procédure ne le prévoyant pas (sans doute parce qu’elle ne prévoit pas non plus le procès public qui m’est fait)", écrit le désormais ancien secrétaire d’Etat.
Le parquet d’Evry a confié à la police judiciaire la charge d’une enquête
Quatre jours après les accusations portées contre lui et avant même la moindre mise en examen, Georges Tron a démissionné, ce dimanche 29 mai 2011, de ses fonctions ministérielles.
Visé par une enquête préliminaire après les plaintes de deux anciennes employées municipales de Draveil, dont il est maire, l’ex-villepiniste entré au gouvernement en mars 2010, affirme, dans une lettre adressée au président de la République, qu’en sa "qualité de simple citoyen", il prenait comme "une affaire personnelle de faire reconnaître (son) innocence, en combattant les accusations vindicatives de deux anciennes collaboratrices, dont l’une a été licenciée pour avoir détourné les deniers publics qui lui étaient confiés, et l’autre a quitté ses fonctions en raison d’un comportement indigne".
Il y note également que "la campagne de presse qu’elles ont provoqué - avant toute intervention de l’autorité judiciaire - a reçu un tel écho dans les médias, que nos concitoyens peuvent me considérer comme coupable avant que mes droits aient pu commencer à être mis en œuvre : songez, Monsieur le président de la République, que je n’ai même pas encore connaissance de la plainte qui me vise, la procédure ne le prévoyant pas (sans doute parce qu’elle ne prévoit pas non plus le procès public qui m’est fait)", écrit le désormais ancien secrétaire d’Etat.
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Billets en lien avec le sujet de l'émission
°/ La mémoire traumatique par le Docteure Muriel Salmona
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