« Si un individu s’expose avec sincérité, tout le monde, plus ou moins, se trouve mis en jeu. Impossible de faire la lumière sur sa vie sans éclairer, ici ou là, celles des autres »
Simone de Beauvoir – La force de l’âge
« L’information est le seul bien qu’on puisse donner à quelqu’un sans s'en déposséder. »
Thomas Jefferson,
l’un des rédacteurs de la Déclaration d'Indépendance des États-Unis,

De l'esprit des lois (1748)

Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires.
Charles de Secondat, baron de Montesquieu

13 novembre 2012

Emission – Samedi 17 novembre 2012 – Public Sénat – Les violences sexuelles

Les violences sexuelles

Rediffusion le :
dimanche 18/11/2012 à 19h00
samedi 24/11/2012 à 16h15
dimanche 25/11/2012 à 10h00
Durée : 43 minutes Innocence bafouée
Rediffusion le :
samedi 17/11/2012 à 22h00
dimanche 18/11/2012 à 18h00
samedi 24/11/2012 à 15h15
Durée : 52 minutes
En France un enfant sur dix est abusé sexuellement. Nous sommes dans une petite ville normande qui voici quelques années a défrayé la chronique. « on » savait mais « on » ne disait rien. L'institution scolaire, les enseignants, la hiérarchie scolaire locale, celle de l'académie, la municipalité... tous savaient mais personne ne parlait et « Il » sévissait toujours... Aujourd'hui, malgré le procès et la condamnation, les portes de cette affaire sont encore closes. un écrivain, Jean-Yves Cendrey, a eu le courage de raconter. Comment les victimes vivent-elles après ce chaos ? Comment se construisentelles en tant qu'adultes ? Comment s'y prennent-elles pour chasser la culpabilité qui les ronge depuis l'enfance ? C'est ce qu'évoque ce film dans lequel la réalisatrice part à la rencontre d'autres victimes. Un film poignant avec des mots forts. Une souffrance latente au-delà de la vie sociale et professionnelle, prête à ressurgir à la moindre faiblesse mais aussi une lucidité parfois lumineuse comme l'introspection portée sur leurs agresseurs...
Réalisé par Réjane Gonin-Varrode
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2 octobre 2012

Affaire Laurent de Villiers : il n'y aura pas de procès aux assises pour viol

2 octobre 2012
La cour d'appel de Lyon a décidé mardi de ne pas renvoyer Guillaume de Villiers pour viol devant une cour d'assises, malgré les accusations portées contre lui par son frère cadet Laurent, selon les avocats des deux parties, à l'issue d'une audience à huis clos.
Laurent de Villiers, fils de l'eurodéputé  Philippe de Villiers, accuse son frère aîné Guillaume de l'avoir violé lorsqu'il était encore mineur. Mais finalement, la cour d'appel de Lyon a décidé de ne pas renvoyer  Guillaume de Villiers pour viol devant une cour d'assises.
"Il n'existe pas de charges suffisantes pour un procès", a rapporté devant la presse Me Alexandre Varaut, avocat de Guillaume de Villiers en sortant de l'audience de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Lyon. "Nous allons évidemment faire un pourvoi en cassation", a réagi quant à lui l'avocat de Laurent de Villiers, Me Dominique Tricaud. "Voilà deux fois que la justice lui donne clairement tort, il faut qu'il arrête maintenant", a ajouté Me Varaut devant les journalistes à Lyon.
Pour lire l'article, cliquez sur le logo de TF1 News
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Autre billets sur l'affaire de Villiers
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29 septembre 2012

Gérard Lopez & Homayra Sellier : innocence en danger


"Innocence en danger" est une association qui lutte contre les différentes formes de maltraitance sur les enfants. Interview pour "L'invité".
télévision en streaming sur le site officiel : www.acitv.fr
aussi diffusée parmi les bouquets de chaines de Free, Alice, Bouygues, Numericable, Téléhaïti
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15 septembre 2012

Le scandale caché des enfants d'Outreau par Jacques Cuvillier

15 septembre 2012
Il est des gens que l'exposition publique accable, d'autres que le silence protège, d'autres enfin que le silence enfonce en un exil forcé, et qui se fait atroce quand une administration française, en l'occurrence, le Conseil Général du Pas de Calais, bannit ceux qu'elle est censée protéger ! Fallait-il un scandale de plus au compte de cette terrible affaire d'Outreau ?
Pour les enfants d'Outreau – les vraies victimes – le silence est compagnon de malheur qui s'est incrusté dans leur vie dès la petite enfance, et qui les poursuit à leur majorité. Je savais une part de leur histoire, je viens de découvrir la suite, il faut que je vous la dise.
C'est une histoire de deux décennies : pendant plusieurs années, le silence s'est manifesté sournoisement par de petites lâchetés qui ont empêché que soient de révélés les premiers tourments que les enfants subissaient de la part de leurs parents et d'autres personnes. Puis lors du premier procès, et par la suite, il prit la forme d'une omerta avec l'ignorance d'un public dont les fantasmes à l'encontre des notables de la justice étaient stimulés par une presse lobotomisée par les avocats de la défense. Elle a permis de faire exister la légende de l'affaire d'Outreau :
les enfants carencés inventent des viols et des agressions sexuelles.
Aussi fallacieuse que tenace, elle est toujours entretenue et réactivée périodiquement dans les médias. Ce fut aussi pour les enfants le silence d'un exil organisé hors de France et enfin on découvre avec stupeur la non-existence de ces enfants en tant que citoyens du fait de l'attitude abjecte du Conseil Général du Pas-de-Calais.
Conscient que quelque chose n'allait pas dans la représentation simpliste et manichéenne de cette affaire, j'ai étudié ce dossier et écrit plusieurs articles et commentaires sur le sujet.
C'est sans doute la raison pour laquelle je me suis trouvé récemment destinataire d'un courrier qui m'était adressé un peu comme une bouteille à la mer. Il y a des jours comme cela où la conscience vous impose ses choix. Je prends donc la plume.
Pour lire la suite du billet, cliquez sur le logo de Mediapart
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12 septembre 2012

Loïc Liber, a été choqué d'entendre Me Eric Dupond-Moretti envisager de demander la mise en liberté d'Abdelkader Merah

11 septembre 2012
L'un des survivants des tueries de Mohamed Merah, le parachutiste Loïc Liber, a été profondément choqué d'entendre Me Eric Dupond-Moretti envisager de demander la mise en liberté du frère du tueur, faute d'indice contre lui, a dit mardi le conseil du soldat, Me Laure Bergès-Kuntz.
D'autres avocats de partie civile ont tourné en dérision les "effets de manche" de Me Dupond-Moretti au lendemain de l'audition d'Abdelkader Merah par les juges d'instruction à Paris
"Ce n'est pas possible", a dit Loïc Liber au téléphone à son avocate après avoir entendu les paroles de Me Dupond-Moretti, "ça a été très violent pour lui, les propos de Moretti. Il l'a reçu comme une agression", a rapporté Me Bergès-Kuntz.
"Il a l'impression qu'on malmène encore plus ses camarades, qu'ils sont morts pour rien, (qu'on) va tourner la page, (qu'il) n'y a plus de procès (...) Il ne peut pas envisager un instant que ce dossier se ferme comme ça et que les morts soient enterrés, et la vérité avec eux", a dit Me Bergès-Kuntz à l'AFP.
Pour lire la suite de l'article, cliquez sur le logo de leParisien.fr
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D'autres billets sur Eric Dupond-Moretti
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11 septembre 2012

Commission d'enquête sur le procès d'Outreau. Audition de maître Leduc-Novi

Déroulement du procès de Saint-Omer
Audition de maître Leduc-Novi, avocate de l'association "Enfance Majuscule"

Cabinet d'avocats Leduc-Novi
58 avenue du peuple belge, 59800 Lille
http://www.jacquelineleducnovi.com/
Que les enfants ne soient plus obligés de déposer à la barre...totalement paradoxal : on demande à des spécialistes de les voir avec mille précautions et ils sont jetés dans la cage au lion. On y oublie alors leur réalité psychologique et victimologique comme déjà dit. Les rétractations sont inévitables...

Le second message est que chaque enfant devrait avoir son propre avocat.( 2 avocats pour 15 enfant contre 19 avocats pour 17 accusés)
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Autres billets sur l'affaire d'Outreau

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9 septembre 2012

La parole confisquée des victimes de viols par inceste au long-court

En 1986, j’ai rejoint le mouvement féministe. Mon père – officier supérieur – m’a violée pendant à peu près 15 ans parce que la première fois, je ne m’en souviens pas mais j’avais 8 ans pour mon premier souvenir et la dernière c’était en 1984, j’avais 24 ans.
Le groupe de parole
Le collectif féministe contre le viol organisait un groupe de parole. Nous étions neuf.
Claudine parlait tout le temps, ramenait tout à elle. Monique racontait plus doucement des histoires qu’elle se répétait en boucle. Il y avait aussi trois autres jeunes femmes qui allaient mal et il y en avait deux qui reprenaient à leur compte les histoires des autres, ce qui fait que je ne sais pas vraiment ce qui leur est arrivé.
Il y avait une psychologue en formation et Simone Iff militante, présidente du collectif et venant du planning familial. Avec Anne, une dame plus âgée que nous, lorsque nous avons eu compris, assez rapidement, cette appropriation de l’histoire de l’autre, nous avons commencé à nous taire. Nous sentions aussi une pesanteur lorsque nous prenions la parole. Nos histoires commençaient à devenir trop lourdes.
La conspiration des oreilles bouchées
Nous avons fait une vidéo commandée par le Ministère de la santé : « L’inceste, la Conspiration des oreilles bouchées ».
L’une d’entre nous, Claudine – père chef d’une petite entreprise – venait aux émissions de télévision avec moi.
La plus jeune Monique donc, violée par son grand-père lors de vacances aux Baléares est restée comme la plus représentative. Lorsque la vidéo est présentée en extrait quelque part, c’est elle qu’on entend. Le grand-père, une fois l’an, ça fait moins peur.
Anne parle de couverts en argent, après la messe et alors que son père était monté à cheval. Anne n’est plus apparue nulle part.
Émission « Médiations »
Le summum a été atteint pour moi, lorsqu’à la préparation de l’émission « Médiations » de François de Closet, il m’a été intimé l’ordre de ne pas dire que les viols avaient duré jusqu’à 24 ans. On m’a donné la parole tout en me la confisquant. Les viols auraient du s’arrêter à 18 ans. Plus de case où me coller, on déni, on occulte. Et ainsi l’ont fait tous les journalistes des émissions suivantes.
Quelques trois ans plus tard, je n’avais plus ma place au collectif. La lutte contre les viols par inceste était passée aux associations d’aide aux enfants1 qui maintenant ne s’occupent pas d’inceste donc viols intra-familiale, mais de pédophilie, viols extra-familiale. On ne remet pas en cause la famille et le patriarcat, on remet en cause l’organisation sociale.
Le Nouveau manifeste des 343
Il est étrange de constater qu’en ce mois d’aout 2012, Clémentine Autain a lancé un Nouveau manifeste des 343, qui paraître au mois de novembre 2012 dans Le Nouvel observateur. Je l’ai signé parce que j’ai invoqué les viols subis en tant qu’adulte par un employeur et un conjoint. Quand on a été dressée pour le viol, on a du mal à le considérer quand il arrive. Les organisatrices du manifeste ne prennent pas les signatures des incestées, parce que ce sont des enfants qui ont subi les viols.

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4 septembre 2012

L'inceste en France n'est pas une réalité, c'est de la littérature par Jacques Thomet


3 septembre 2012 
Jacques Thomet
A peine rentré de trois semaines sous le ballon d’oxygène de Yellowstone, loin des miasmes d’Outreau, je découvre la Une de Libération, « Le sexe de l’inceste », et quatre pleines pages, avec édito emphatique, sur le thème de « Deux semaines de vacances », le nouveau livre de Christine Angot.


J’en serais abasourdi si je n’avais pris de la hauteur  entre les geysers soufrés et les canyons endiablés pour perdre de vue le refus des éditeurs français de publier mon enquête sur « L’épouvantable imposture d’Outreau ».

Ainsi donc, le cataclysme de la pédophilie, endémique dans l’Hexagone depuis ces procès iniques, s’est mué en exercice onirique de littérature pour tous les critiques de ce bouquin que je n’ai pas lu.

A aucun moment les thuriféraires de l’auteure, et pas seulement dans Libé, ne rappellent à leurs lecteurs l’étendue des crimes sexuels commis dans notre pays contre les enfants, et l’impunité exponentielle des
violeurs depuis Outreau. Dans sa tour d’ivoire, Mme Angot ne dit mot, à aucun moment, au long de son interview au quotidien, sur le drame vécu par toutes ces petites victimes qui ont dû un jour, comme elle, manger une tranche de jambon blanc enroulé sur le sexe en érection de leur père, et subir l’humiliation de sodomies réitérées, dans les cris et les larmes, puis le silence interminable de la peur, y compris pour dénoncer ces atrocités.

Dans leur volontaire cécité, tous les commentateurs, à l’image de l’écrivaine, sombrent dans les volutes de l’esthétisme pour mieux mettre au rancart les horreurs de la pédocriminalité, terme le plus approprié
pour parler de l’inceste. Lisez comme moi tous ces articles, je n’invente rien.
L’inceste en France, c’est de la littérature, pas une réalité. C’est révoltant, et pas seulement affligeant.
Je vais proposer mon manuscrit à Flammarion, éditeur de Mme Angot, puisque cette maison s’intéresse à la sodomie sur les enfants…
Pour lire la suite de l'article, cliquez sur le logo de un journalisme d'investigation
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Autres billets de Jacques Thomet sur l'affaire d'Outreau
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Autres billets sur les acquittés
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21 août 2012

Laurent de Villiers : "Il n'y a qu'une victime, c'est moi pas mon père.

21 août 2012
Le clan de Villiers est plus déchiré que jamais, après les accusations de viol lancées par Laurent contre son frère ainé Guillaume. Alors que la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles a décidé le 17 décembre de prononcer un non-lieu, Laurent a saisi la cour de cassation, estimant que tous les éléments étaient réunis pour la tenue d'un procès.
Dans le même temps, Philippe de Villiers, père de 7 enfants, a accusé Laurent de vouloir "la mort de sa famille" et d'être manipulé par des ennemis politiques, dans une interview au Point. Laurent, qui avoue ne plus reconnaître son père, réagit et contre-attaque.


Laurent de Villiers : "Il n'y a qu'une victime... par leparisien
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Autre billets sur l'affaire de Villiers
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9 août 2012

Le droit des enfants en régression d'après le docteur Gérard Lopez

4 août 2012

Gryson Marie-Christine
Félicitations à Jean Robin pour la mise en ligne de cette vidéo sur la régression de la protection des enfants et la remise en question du SAP  (syndrome d’ alliénation parentale) qui a envahi les prétoires et qui est enseigné dans les écoles de la magistrature et des avocats. Tous les psys qui ont fait de la résistance comme le Docteur Lopez face à cette théorie inventée de toute pièce, pour contrer la parole des enfants victimes, qu’on a dit aliénée par l’un des parents, voient aujourd’hui leur courage récompensé : cette théorie fumeuse vient d’être infirmée par le consensus psychiatrique international suite à des enquêtes montrant son absence de valididé au plan psychologique et scientifique. (cf chez Dunod “Les enfants sont-ils protégés ?” par Jacqueline phélip et Maurice Berger)
Jean
@Gryson
Félicitations à vous pour votre livre et surtout votre courage dans cette terrible affaire d’Outreau, la plus grande honte française en terme de justice selon moi, et qui n’a pas fini de faire parler d’elle.
Frédéric Valandré
Bonjour Marie-Christine et Jean,
De facto, le livre “Outreau La vérité abusée” a été le premier ouvrage à contre-courant du discours habituel sur ce dossier sordide (sur les aspects périphériques du traitement médiatique de l’affaire, n’oublions pas aussi le témoignage de Ludovic Lefebvre, “L’Oublié d’Outreau”). Je l’avais dit l’an dernier à l’antenne de Radio Libertaire : ce livre a été pour moi un évènement éditorial.
Encore merci à Jean d’avoir mis en ligne mon article “Outreau : affaire classée ?” il y a deux ans. J’avais communiqué à l’époque une copie de l’article à deux journalistes en relation avec les acquittés et leurs avocats, Mme Aubenas et M. Durand-Souffland. J’attends toujours leur réaction !
Pour avoir accès à la vidéo, cliquez soit sur le logo, soit sur l'image.

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8 août 2012

L'hyper-vigilance par Remémoration de l'inimaginable

Remémoration de l'inimaginable
Corps biographique et temporalité de la remémoration d'un événement traumatique précoce.
L‘hyper-vigilance est la sensation d’être aux aguets en permanence et de percevoir au-delà des sens, les sons, les mouvements inhabituels, les goûts impropres…
Cet état de conscience va jusqu’à percevoir les humeurs, les tensions. J’observe, je ressens… et contre toute attente, je m’adapte. 
Enfin presque, je redoute l’agressivité et les joutes verbales qui me figent sur place ou me font prendre la fuite. En pareille situation, je manque de répartie. Je suis incapable à moins d’avoir eu le temps de me préparer à la relation et au conflit de me positionner pour répondre. Les intentions malveillantes qui s’expriment, me déconnectent du monde. Comme si ce comportement était le seul que je connaisse pour me défendre. Ne plus bouger, ne plus respirer, ne plus être la proie du prédateur qui approche.
Pour l'accès au site, cliquez sur le dessin
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Aspects cognitifs et comportementaux de l'incapacité dans la lombalgie chronique

Aspects cognitifs et comportementaux de l'incapacité dans la lombalgie chronique = Cognitive and behavioural aspects of disability in patients with chronic low back pain.

Auteur(s) / Author(s)

MOREL-FATIO M. ;

Résumé / Abstract

…/…
 Sachant que dans cette pathologie, l'essentiel des manifestations morbides se limite à la plainte douloureuse et à des limitations de mobilité sans spécificité lésionnelle, la thérapeutique ne peut plus se centrer sur le traitement de la douleur lombaire ou de sa cause, mais sur ses conséquences fonctionnelles. Comment ce changement de paradigme a été intégré par les rééducateurs dans un domaine encore largement dominé par une vision mécaniste. En pratique, la spécificité thérapeutique nécessite pour ce groupe de patients douloureux une vision non plus basée sur une approche exclusivement mécaniste, mais sur une approche intégrant la connaissance des processus de l'incapacité qui associent : erreur d'interprétation des sensations corporelles, hypervigilance, processus de déconditionnement, peur relative à la douleur, évitement. Ces éléments apparaissent comme étant les données essentielles de l'évolution vers la douleur persistante et le handicap pour un certain nombre de patients.

Revue / Journal Title

La Lettre de médecine physique et de réadaptation    ISSN  1778-4298 

Source / Source

2007, vol. 23, no4, pp. 186-194 [9 page(s) (article)]

Langue / Language

Français

Editeur / Publisher

Springer, Drancy, FRANCE  (2006) (Revue)
Pour lire le billet, cliquez sur le logo Refdoc.fr
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Michel Polac pédophile – émission pro inceste interdite en 1971

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7 août 2012

Justice réparatrice, une illusion ? par Kieser ’l Baz

Samedi 28 juillet 2012
Associer la société, les délinquants et les victimes dans une même action responsable.
…/…
Voilà pour le cadre général qui peut concerner tous les crimes et délits. Par contre, en ce qui concerne les crimes sexuels, les crimes pédosexuels, les crimes pédosexuels intrafamiliaux il nous faut apporter quelques indications importantes.
Dans ce genre d’affaire, le prédateur est souvent un terrible chasseur, rusé, dépourvu d’empathie et manipulateur. Sa victime, est réduite au rang d’objet. Ces prédateurs demeurent peu accessibles au remord. Si pour la plupart des crimes et délits classiques, le mobile est matériel, la victime spoliée est distincte du bien spolié. Elle demeure donc une personne et le criminel peut opérer cette distinction facilement car elle existe dès la commission du crime. Dans le cas des crimes sexuels, des violences familiales, des prédations et abus intrafamiliaux, la victime est l’objet du crime, elle n’est que ça et elle le demeurera longtemps dans l’esprit du criminel.

Elle est la victime, elle est aussi l’objet du crime !
Qu’on le veuille ou non, la spoliation est double ! Et on ne peut comprendre sa véritable blessure si on l’assimile à la victime d’un braquage, par exemple. C’est un des facteurs à prendre en compte dans ces affaires, on l’oublie souvent. Avant de discourir sur le bien fondé de telle ou telle mesure à l’encontre des criminels ou au profit supposé des victimes, il faudra déjà distinguer à quel genre de crime nous avons à faire, quel genre de criminel est en cause.
Avant de parvenir à une réparation, il faudra donc opérer une première mutation : rendre à la victime sa dimension de personne. Cela implique un travail en amont de la part des opérateurs sociaux. Dans ce cas, les programmes de "justice réparatrice" doivent comporter deux volets d’intervention supportés par des protocoles différents.
…/…
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4 août 2012

Patrick Dewaere, Une vie – suicide et agressions sexuelles

Patrick Dewaere, Une vie
Christophe Carrière
Date de parution : 14 juin 2012
Editeur Balland
ISBN : 978-2-35315-150-9
EAN : 9782353151509
Présentation : Broché
Nb de pages : 250
Poids : 0,337 kg
Dimensions : 14,0 cm x 22,4 cm x 2,0 cm
Il a décidé de s'éclipser le 16 juillet 1982. D'une balle dans la tête. Il avait 35 ans. Pourtant, Patrick Dewaere est toujours là, bien présent.
 Irremplaçable même. Trente ans après sa disparition, tout le monde s'accorde sur ce point. Exigeant, ambitieux, insatiable, Patrick Dewaere était l'un des acteurs les plus brillants de sa génération. L'un des plus tourmentés aussi. Bertrand Blier lui a offert la notoriété avec Les Valseuses.
Pierre Granier-Deferre, le succès avec Adieu poulet. Alain Corneau, la consécration avec Série noire. Et il y a aussi La meilleure façon de marcher de Claude Miller, Le Juge Fayard dit "le Shérif" d'Yves Boisset, Coup de tête de Jean-Jacques Annaud, Un mauvais fils de Claude Sautet... À travers ses films, Patrick Dewaere a marqué de son empreinte et de sa personnalité le cinéma français. S'appuyant sur de nombreux témoignages inédits, l'enquête de Christophe Carrière dissèque le mythe pour mieux révéler l'homme, son immense talent, mais également ses brûlures et l'origine de son mal-être permanent.
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Autres billets sur le livre : Une vie
Patrick Dewaere, Une vie par Christophe Carriere – révélation d'agressions sexuelles
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3 août 2012

Livre – La cohérence des châtiments

Philippe Conte,  Yves Mayaud,  Valérie Malabat,  Coralie Ambroise-Casterot
Collectif
Date de parution : 13 juin 2012
Editeur : Dalloz-Sirey
Collection : essais de philosophie pénale
ISBN : 978-2-247-11173-2
EAN : 9782247111732
Présentation broché
Nb. de pages : 388 pages
Poids : 0,835 kg
Dimensions : 10,0 cm x 24,0 cm x 2,0 cm
Les travaux de l'année universitaire 2010-2011 dans le cadre de l'Institut de Criminologie de Paris (Université Panthéon-Assas, Paris II) se sont concentrés, sur trois questions fondamentales. 
Punir quoi ? 
Pourquoi châtier ? 
Comment sanctionner ? 
Les articles réunis s'intéressent donc, de manière globale, au thème de la cohérence des châtiments : hiérarchie, contenu et finalité des peines à travers quatre thématiques.
La commémoration du bicentenaire du Code pénal (1810-2010) a naturellement invité à réfléchir à l'évolution du droit "répressif " au moment où des études tendent à montrer que le droit pénal perd ses repères. Une logique sociologique conduit à suivre l'évolution des moeurs, tandis que les critères de la responsabilité se compliquent et que les peines deviennent de plus en plus hybrides. L'atrocité des crimes commis dans "l'affaire " d'Outreau n'a échappé à personne.
Mais, le traitement judiciaire et politico-médiatique en a renforcé le caractère dramatique. La faillibilité du témoignage comme mode de preuve est l'un des enjeux centraux de la compréhension de cette affaire. L'analyse psychiatrique et psychologique permet de mieux saisir ce qui rend difficile la prise en compte de la parole, en particulier celle de l'enfant. La certitude de la culpabilité est indispensable à toute condamnation.
Mais, la certitude de la peine n'est pas moins essentielle pour l'effectivité et l'efficacité de l'ordre pénal. Celle-ci peut être analysée selon deux interrogations : en quoi les exigences du système répressif convergent-elles avec celles de l'Etat de droit, et la certitude de la sanction équivaut-elle à une stabilité des normes juridiques ? Enfin, cela fait trente ans que la peine de mort a été abolie en France.
Comment ne pas l'évoquer ? Au-delà des débats récurrents lors de faits divers souvent sordides, il a fallu s'attacher à dépasser l'émotionnel pour analyser les enjeux historiques et doctrinaux d'une sanction longtemps considérée comme structurante. 
Pour acquérir le livre, cliquez sur la couv.
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Autres billets sur le livre : La cohérence des châtiments
Expression des avancées de la victimologie ? par Frédérique Fiechter-Boulvard et Virginie Scolan
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La restructuration d’un enfant agressé sexuellement – point de vue de Jocelyne Poussant, pschanalyste

30 juillet 2012
L’enfant agressé s’enferme dans un monde imaginaire et protecteur se fabriquant ce que nous appelons ‘bulle’ faisant interférer pour se protéger tout ce que sa fantasmagorie lui permet d’ingurgiter : dessins animés – théâtre – séries TV – films – chansons. S’intégrant lui-même dans cette fantasmagorie d’où l’emploi systématique de la troisième personne.
L’enfant bulle, ainsi protégé est inatteignable la seule possibilité d’atteinte est alors l’unique écoute, car dans chaque fantasmagorie répétée sont propulsés des mots expliquant ses maux ; distillés à bon escient uniquement aux personnes qui peuvent les entendre dans un climat de confiance qu’il établit lui-même.
Pour lire la suite, cliquez sur le logo de Manifeste "En parler c'est pas un crime !"
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31 juillet 2012

La censure ne m'empêchera pas de parler par Jacques Thomet

28 juillet 2012 
Jacques Thomet
Je rassure tous mes lecteurs et amis, et les remercie de leur indéfectible soutien. L’autocensure décidée hier par l’éditeur, qui ne veut plus publier mon livre « Outreau : une épouvantable imposture », en raison de sa « peur de 15 procès », ne va pas me faire taire. Au contraire.
Et j’annonce une contre-offensive immédiate. Elle concerne l’abbé Dominique Wiel. Comment le ministère public, garant des droits du peuple et du respect des décisions judiciaires, peut-il admettre, sans réagir par une enquête immédiate, la mise en cause du verdict d’Outreau par cet accusé ensuite acquitté à Paris ? Ce religieux a écrit noir sur blanc aux deux enfants Delay, Chérif et Dimitri, pour leur dire publiquement qu’ils avaient menti et qu’ils devaient le reconnaître à propos des viols dont ils avaient été victimes. Il s’agit d’une grave entrave à la justice, punissable dans le code pénal. Or rien n’a été engagé par les détenteurs de l’autorité judiciaire. Ces deux enfants, et dix autres, ont été officiellement reconnus comme victimes de viols par des adultes à Paris en 2005, puis indemnisés, à hauteur de 30.000 euros, contre 250.000 euros pour chacun des adules accusés puis acquittés.
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Autres billets de Jacques Thomet sur l'affaire d'Outreau
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