« Si un individu s’expose avec sincérité, tout le monde, plus ou moins, se trouve mis en jeu. Impossible de faire la lumière sur sa vie sans éclairer, ici ou là, celles des autres »
Simone de Beauvoir – La force de l’âge
« L’information est le seul bien qu’on puisse donner à quelqu’un sans s'en déposséder. »
Thomas Jefferson,
l’un des rédacteurs de la Déclaration d'Indépendance des États-Unis,

De l'esprit des lois (1748)

Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires.
Charles de Secondat, baron de Montesquieu

25 avril 2009

2/ Re Vivre après l'Inceste Du 25 au 26 avril 2009

Date : Du 25 au 26 Avril 2009
Lieu : 29 Rue des Pâtis
95520 Osny

Tarif : Entrée libre et gratuite…
Programme : Un événement organisé par l'Association Familiale Protestante Maranatha Cergy-Pontoise/Osny
Re-vivre après l'inceste
Dieu est-il là quand l'enfant est abusé ?
Puis je pardonner à mes bourreaux ?
Et après l'inceste, une vie est elle possible ?

Avec Christiane Berville Au-delà de l'INCESTE… un témoignage bouleversant rempli d'espoir !
Samedi 25 avril 2009

Conférence de 17h30 à 18h30
Suivie d'un buffet
Reprise avec échanges interactifs à 19 h 30
Une séance dédicace du livre par Christiane Berville est prévue à l'issue de la conférence.
Vous aurez aussi la possibilité d'échanger avec l'auteur Dimanche 26 avril 2009
De cœur à cœur à 10h (enseignement au cours du culte)
Renseignements : Françoise Caron présidente AFP
Plus d'infos :
Tél : 01.30.75.24.33
E-mail : maranatha@wanadoo.fr
Web : http://www.afp-idf.com
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Autres billets sur Les petites fleurs ne meurent jamais
1/ J'ai vécu l'inceste par Christiane Berville
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24 avril 2009

André Gide : Souvenirs de la cour d'assise – 1912

Deux témoins aux assises

Article
publié le 24 Mai 2009
Par Pascale Robert-Diard

Source : LE MONDE
Taille de l'article : 695 mots

André Gide juré, Jean Giono chroniqueur de l'affaire Dominici : la littérature dans les prétoires.
Rouen, mai 1912. Parmi les jurés tirés pour la session de la cour d'assises figurent un notaire, un architecte, un instituteur retraité,
plusieurs commerçants, des ouvriers, des cultivateurs et André Gide. L'écrivain a 42 ans. Il a insisté auprès du maire de sa commune pour être inscrit sur la liste. Les tribunaux, confiait-il, avaient toujours exercé sur lui « une fascination irrésistible ». L'expérience allait le marquer au-delà de ce qu'il pressentait.
…/…
« A présent, je sais par expérience que c'est une tout autre chose d'écouter rendre la justice ou d'aider à la rendre soi-même. Quand on est parmi le public, on peut y croire encore. Assis sur le banc des jurés, on se redit cette parole du Christ : Ne jugez point. (…) A quel point la justice humaine est une chose douteuse et précaire, c'est ce que, durant douze jours, j'ai pu sentir jusqu'à l'angoisse. »
…/…
Il y a cet homme, accusé du viol d'une fillette de 7 ans.
« J'ai déboutonné ma culotte et puis je le lui ai mis dedans.
– Et alors vous vous êtes livré sur elle à un mouvement de va-et-vient que la petite dit avoir duré fort longtemps.
– Oh ! non, monsieur le Président, pas plus de dix minutes. (…)
– Avez-vous (quelque chose à ajouter ? Exprimez-vous) des regrets ?
– No
n, m'sieur le Président. »
Il est évident pour moi que l'accusé n'a pas compris la seconde question, ou qu'il répond seulement à la première.

La petite vient à la barre, « on la fait monter sur une chaise pour qu'elle soit à la hauteur où la Cour est juchée, et que le président puisse entendre ses réponses ».

…/…
L'interrogatoire est achevé. Le malheureux fait de grands efforts pour suivre le réquisitoire de l'avocat général, dont on voit qu'il ne comprend de-ci de-là que quelques phrases. Mais ce qu'il comprendra bien tout à l'heure, c'est qu'il est condamné à huit ans de prison.

André Gide désigné comme jury raconte (à une époque où la loi n'interdisait pas de publier son témoignage) comment une fillette violée par son père monte sur une chaise pour se rappocher de l'oreille du juge sourd et exprime en criant ce qu'elle a subi. Tout le monde rigole et dit qu'on perd son temps avec ce phénomène si fréquent dans nos campagnes. Le père dit qu'il regrette et ne sera pas puni.
Préface de Boris Cyrulnik

Où Monsieur Cyrulnik a-t-il pris les mots et phrases que j'ai relevés en vert ?

J'ai rajouté en mauve les passages de la chronique d'André Gide permettant une compréhension totalement différente de celle de Boris Cyrulnik. E.T.
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10 avril 2009

Suisse – La survalorisation du droit pénal

Les pourfendeurs du nouveau Code pénal accordent une importance démesurée à la sévérité de la peine

Comme l’écrit François Ost, « tout se passe comme si, plus préoccupés désormais d'être en sécurité que de bénéficier d'une authentique liberté, nous en appelions au glaive pénal protecteur, là où, hier encore, nous le tenions à distance » (in Les droits de l'homme, bouclier ou épée du droit pénal?, éd. Bruylant). Aujourd’hui peut être plus que jamais, nous aimons le droit pénal.
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Sous ce double effet, le procès pénal a subi un nouveau glissement, délétère : l’atteinte aux valeurs collectives que représente l’infraction s’efface peu à peu au profit du tort causé à la victime. Plus ce dernier est grand, plus la peine devrait être sévère : souffrance pour souffrance, préjudice pour préjudice. On transforme ainsi la société en une société de justiciers, en opérant une forme de privatisation de l’action publique. Si, pour l’Etat aussi, la sanction pénale est une réparation du préjudice subi par la victime, alors je me sens légitimé à me faire justice moi-même.
…/…
On sait pourtant que des peines plus sévères ne diminuent pas la criminalité: les meurtres ne sont pas moins nombreux dans les pays qui pratiquent la peine capitale. Pis, comme le relève le professeur Kuhn dans Le Temps (8.4.09), la sévérité des sanctions peut augmenter la criminalité en raison du phénomène de « brutalisation ». Une société qui résout ses problèmes par la violence d’Etat incite ses membres à faire de même. Des peines plus sévères sont donc en général inefficaces, voire contre-productives.
…/…
Alex Dépraz - 10-04-2009 - Politique fédérale - DP n° 1820
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8 avril 2009

Esprits criminels Saison 4 Épisode 20 Double personnalité/Conflicted

1ère diffusion États-Unis : 08/04/2009.
Réalisateur : Jason Alexander.
Scénariste : Rick Dunkle.
Apparitions : Allen Perada (Mark Harrison ), Jackson Rathbone (Adam Jackson ), Michael Hyatt (Dr. Ticona Roberts), Natalie Elizabeth Marston (Madison Cooke), Patrick John Hurley (Michael Browder ), Rick Malambri (Dan Keller ), Roma Maffia (Detective Reese Evans ), Susan Ward (Julie), Brett Novek (Carl Cade ), Brian Borello (Mec ), Milissa Skoro (Amanda ), Schoen Hodges (Nic Prosser),
Synopsis
L'équipe d'esprits criminels se rend sur l'île de South Padre Island (Floride), pour enquêter sur les agissements d'un tueur en série. Celui-ci s'attaque exclusivement à de jeunes étudiants, venus sur cette côte paradisiaque, pour passer quelques jours de vacances. D'après les premiers éléments de l'enquête, les victimes ont été violées avant d'être assassinées.
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Créateur : Jeff Davis.
Producteurs exécutifs : Edward Allen Bernero, Mark Gordon.
Année de création : 2005. Année de 1ère diffusion : 2005.
Nombre de saisons : 5.
Nombre d'épisodes : 105.
Genre : Policiers / judiciaires.
Lieu de l'action : Washington, D.C.
District de Columbia.
Titre VO : Criminal Minds.
Pays d'origine : États-Unis.
Durée moyenne d'un épisode : 42 min.
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Autres épisodes d'Esprits criminels
Esprits criminels – /Criminels minds – Reckoner : Saison 5 épisode 3
Esprits criminels Saison 5 Épisode 20 A Thousand Words

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