« Si un individu s’expose avec sincérité, tout le monde, plus ou moins, se trouve mis en jeu. Impossible de faire la lumière sur sa vie sans éclairer, ici ou là, celles des autres »
Simone de Beauvoir – La force de l’âge
« L’information est le seul bien qu’on puisse donner à quelqu’un sans s'en déposséder. »
Thomas Jefferson,
l’un des rédacteurs de la Déclaration d'Indépendance des États-Unis,

De l'esprit des lois (1748)

Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires.
Charles de Secondat, baron de Montesquieu

21 août 2012

Laurent de Villiers : "Il n'y a qu'une victime, c'est moi pas mon père.

21 août 2012
Le clan de Villiers est plus déchiré que jamais, après les accusations de viol lancées par Laurent contre son frère ainé Guillaume. Alors que la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles a décidé le 17 décembre de prononcer un non-lieu, Laurent a saisi la cour de cassation, estimant que tous les éléments étaient réunis pour la tenue d'un procès.
Dans le même temps, Philippe de Villiers, père de 7 enfants, a accusé Laurent de vouloir "la mort de sa famille" et d'être manipulé par des ennemis politiques, dans une interview au Point. Laurent, qui avoue ne plus reconnaître son père, réagit et contre-attaque.


Laurent de Villiers : "Il n'y a qu'une victime... par leparisien
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Autre billets sur l'affaire de Villiers
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9 août 2012

Le droit des enfants en régression d'après le docteur Gérard Lopez

4 août 2012

Gryson Marie-Christine
Félicitations à Jean Robin pour la mise en ligne de cette vidéo sur la régression de la protection des enfants et la remise en question du SAP  (syndrome d’ alliénation parentale) qui a envahi les prétoires et qui est enseigné dans les écoles de la magistrature et des avocats. Tous les psys qui ont fait de la résistance comme le Docteur Lopez face à cette théorie inventée de toute pièce, pour contrer la parole des enfants victimes, qu’on a dit aliénée par l’un des parents, voient aujourd’hui leur courage récompensé : cette théorie fumeuse vient d’être infirmée par le consensus psychiatrique international suite à des enquêtes montrant son absence de valididé au plan psychologique et scientifique. (cf chez Dunod “Les enfants sont-ils protégés ?” par Jacqueline phélip et Maurice Berger)
Jean
@Gryson
Félicitations à vous pour votre livre et surtout votre courage dans cette terrible affaire d’Outreau, la plus grande honte française en terme de justice selon moi, et qui n’a pas fini de faire parler d’elle.
Frédéric Valandré
Bonjour Marie-Christine et Jean,
De facto, le livre “Outreau La vérité abusée” a été le premier ouvrage à contre-courant du discours habituel sur ce dossier sordide (sur les aspects périphériques du traitement médiatique de l’affaire, n’oublions pas aussi le témoignage de Ludovic Lefebvre, “L’Oublié d’Outreau”). Je l’avais dit l’an dernier à l’antenne de Radio Libertaire : ce livre a été pour moi un évènement éditorial.
Encore merci à Jean d’avoir mis en ligne mon article “Outreau : affaire classée ?” il y a deux ans. J’avais communiqué à l’époque une copie de l’article à deux journalistes en relation avec les acquittés et leurs avocats, Mme Aubenas et M. Durand-Souffland. J’attends toujours leur réaction !
Pour avoir accès à la vidéo, cliquez soit sur le logo, soit sur l'image.

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8 août 2012

L'hyper-vigilance par Remémoration de l'inimaginable

Remémoration de l'inimaginable
Corps biographique et temporalité de la remémoration d'un événement traumatique précoce.
L‘hyper-vigilance est la sensation d’être aux aguets en permanence et de percevoir au-delà des sens, les sons, les mouvements inhabituels, les goûts impropres…
Cet état de conscience va jusqu’à percevoir les humeurs, les tensions. J’observe, je ressens… et contre toute attente, je m’adapte. 
Enfin presque, je redoute l’agressivité et les joutes verbales qui me figent sur place ou me font prendre la fuite. En pareille situation, je manque de répartie. Je suis incapable à moins d’avoir eu le temps de me préparer à la relation et au conflit de me positionner pour répondre. Les intentions malveillantes qui s’expriment, me déconnectent du monde. Comme si ce comportement était le seul que je connaisse pour me défendre. Ne plus bouger, ne plus respirer, ne plus être la proie du prédateur qui approche.
Pour l'accès au site, cliquez sur le dessin
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Aspects cognitifs et comportementaux de l'incapacité dans la lombalgie chronique

Aspects cognitifs et comportementaux de l'incapacité dans la lombalgie chronique = Cognitive and behavioural aspects of disability in patients with chronic low back pain.

Auteur(s) / Author(s)

MOREL-FATIO M. ;

Résumé / Abstract

…/…
 Sachant que dans cette pathologie, l'essentiel des manifestations morbides se limite à la plainte douloureuse et à des limitations de mobilité sans spécificité lésionnelle, la thérapeutique ne peut plus se centrer sur le traitement de la douleur lombaire ou de sa cause, mais sur ses conséquences fonctionnelles. Comment ce changement de paradigme a été intégré par les rééducateurs dans un domaine encore largement dominé par une vision mécaniste. En pratique, la spécificité thérapeutique nécessite pour ce groupe de patients douloureux une vision non plus basée sur une approche exclusivement mécaniste, mais sur une approche intégrant la connaissance des processus de l'incapacité qui associent : erreur d'interprétation des sensations corporelles, hypervigilance, processus de déconditionnement, peur relative à la douleur, évitement. Ces éléments apparaissent comme étant les données essentielles de l'évolution vers la douleur persistante et le handicap pour un certain nombre de patients.

Revue / Journal Title

La Lettre de médecine physique et de réadaptation    ISSN  1778-4298 

Source / Source

2007, vol. 23, no4, pp. 186-194 [9 page(s) (article)]

Langue / Language

Français

Editeur / Publisher

Springer, Drancy, FRANCE  (2006) (Revue)
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Michel Polac pédophile – émission pro inceste interdite en 1971

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7 août 2012

Justice réparatrice, une illusion ? par Kieser ’l Baz

Samedi 28 juillet 2012
Associer la société, les délinquants et les victimes dans une même action responsable.
…/…
Voilà pour le cadre général qui peut concerner tous les crimes et délits. Par contre, en ce qui concerne les crimes sexuels, les crimes pédosexuels, les crimes pédosexuels intrafamiliaux il nous faut apporter quelques indications importantes.
Dans ce genre d’affaire, le prédateur est souvent un terrible chasseur, rusé, dépourvu d’empathie et manipulateur. Sa victime, est réduite au rang d’objet. Ces prédateurs demeurent peu accessibles au remord. Si pour la plupart des crimes et délits classiques, le mobile est matériel, la victime spoliée est distincte du bien spolié. Elle demeure donc une personne et le criminel peut opérer cette distinction facilement car elle existe dès la commission du crime. Dans le cas des crimes sexuels, des violences familiales, des prédations et abus intrafamiliaux, la victime est l’objet du crime, elle n’est que ça et elle le demeurera longtemps dans l’esprit du criminel.

Elle est la victime, elle est aussi l’objet du crime !
Qu’on le veuille ou non, la spoliation est double ! Et on ne peut comprendre sa véritable blessure si on l’assimile à la victime d’un braquage, par exemple. C’est un des facteurs à prendre en compte dans ces affaires, on l’oublie souvent. Avant de discourir sur le bien fondé de telle ou telle mesure à l’encontre des criminels ou au profit supposé des victimes, il faudra déjà distinguer à quel genre de crime nous avons à faire, quel genre de criminel est en cause.
Avant de parvenir à une réparation, il faudra donc opérer une première mutation : rendre à la victime sa dimension de personne. Cela implique un travail en amont de la part des opérateurs sociaux. Dans ce cas, les programmes de "justice réparatrice" doivent comporter deux volets d’intervention supportés par des protocoles différents.
…/…
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4 août 2012

Patrick Dewaere, Une vie – suicide et agressions sexuelles

Patrick Dewaere, Une vie
Christophe Carrière
Date de parution : 14 juin 2012
Editeur Balland
ISBN : 978-2-35315-150-9
EAN : 9782353151509
Présentation : Broché
Nb de pages : 250
Poids : 0,337 kg
Dimensions : 14,0 cm x 22,4 cm x 2,0 cm
Il a décidé de s'éclipser le 16 juillet 1982. D'une balle dans la tête. Il avait 35 ans. Pourtant, Patrick Dewaere est toujours là, bien présent.
 Irremplaçable même. Trente ans après sa disparition, tout le monde s'accorde sur ce point. Exigeant, ambitieux, insatiable, Patrick Dewaere était l'un des acteurs les plus brillants de sa génération. L'un des plus tourmentés aussi. Bertrand Blier lui a offert la notoriété avec Les Valseuses.
Pierre Granier-Deferre, le succès avec Adieu poulet. Alain Corneau, la consécration avec Série noire. Et il y a aussi La meilleure façon de marcher de Claude Miller, Le Juge Fayard dit "le Shérif" d'Yves Boisset, Coup de tête de Jean-Jacques Annaud, Un mauvais fils de Claude Sautet... À travers ses films, Patrick Dewaere a marqué de son empreinte et de sa personnalité le cinéma français. S'appuyant sur de nombreux témoignages inédits, l'enquête de Christophe Carrière dissèque le mythe pour mieux révéler l'homme, son immense talent, mais également ses brûlures et l'origine de son mal-être permanent.
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Autres billets sur le livre : Une vie
Patrick Dewaere, Une vie par Christophe Carriere – révélation d'agressions sexuelles
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3 août 2012

Livre – La cohérence des châtiments

Philippe Conte,  Yves Mayaud,  Valérie Malabat,  Coralie Ambroise-Casterot
Collectif
Date de parution : 13 juin 2012
Editeur : Dalloz-Sirey
Collection : essais de philosophie pénale
ISBN : 978-2-247-11173-2
EAN : 9782247111732
Présentation broché
Nb. de pages : 388 pages
Poids : 0,835 kg
Dimensions : 10,0 cm x 24,0 cm x 2,0 cm
Les travaux de l'année universitaire 2010-2011 dans le cadre de l'Institut de Criminologie de Paris (Université Panthéon-Assas, Paris II) se sont concentrés, sur trois questions fondamentales. 
Punir quoi ? 
Pourquoi châtier ? 
Comment sanctionner ? 
Les articles réunis s'intéressent donc, de manière globale, au thème de la cohérence des châtiments : hiérarchie, contenu et finalité des peines à travers quatre thématiques.
La commémoration du bicentenaire du Code pénal (1810-2010) a naturellement invité à réfléchir à l'évolution du droit "répressif " au moment où des études tendent à montrer que le droit pénal perd ses repères. Une logique sociologique conduit à suivre l'évolution des moeurs, tandis que les critères de la responsabilité se compliquent et que les peines deviennent de plus en plus hybrides. L'atrocité des crimes commis dans "l'affaire " d'Outreau n'a échappé à personne.
Mais, le traitement judiciaire et politico-médiatique en a renforcé le caractère dramatique. La faillibilité du témoignage comme mode de preuve est l'un des enjeux centraux de la compréhension de cette affaire. L'analyse psychiatrique et psychologique permet de mieux saisir ce qui rend difficile la prise en compte de la parole, en particulier celle de l'enfant. La certitude de la culpabilité est indispensable à toute condamnation.
Mais, la certitude de la peine n'est pas moins essentielle pour l'effectivité et l'efficacité de l'ordre pénal. Celle-ci peut être analysée selon deux interrogations : en quoi les exigences du système répressif convergent-elles avec celles de l'Etat de droit, et la certitude de la sanction équivaut-elle à une stabilité des normes juridiques ? Enfin, cela fait trente ans que la peine de mort a été abolie en France.
Comment ne pas l'évoquer ? Au-delà des débats récurrents lors de faits divers souvent sordides, il a fallu s'attacher à dépasser l'émotionnel pour analyser les enjeux historiques et doctrinaux d'une sanction longtemps considérée comme structurante. 
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Autres billets sur le livre : La cohérence des châtiments
Expression des avancées de la victimologie ? par Frédérique Fiechter-Boulvard et Virginie Scolan
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La restructuration d’un enfant agressé sexuellement – point de vue de Jocelyne Poussant, pschanalyste

30 juillet 2012
L’enfant agressé s’enferme dans un monde imaginaire et protecteur se fabriquant ce que nous appelons ‘bulle’ faisant interférer pour se protéger tout ce que sa fantasmagorie lui permet d’ingurgiter : dessins animés – théâtre – séries TV – films – chansons. S’intégrant lui-même dans cette fantasmagorie d’où l’emploi systématique de la troisième personne.
L’enfant bulle, ainsi protégé est inatteignable la seule possibilité d’atteinte est alors l’unique écoute, car dans chaque fantasmagorie répétée sont propulsés des mots expliquant ses maux ; distillés à bon escient uniquement aux personnes qui peuvent les entendre dans un climat de confiance qu’il établit lui-même.
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