« Si un individu s’expose avec sincérité, tout le monde, plus ou moins, se trouve mis en jeu. Impossible de faire la lumière sur sa vie sans éclairer, ici ou là, celles des autres »
Simone de Beauvoir – La force de l’âge
« L’information est le seul bien qu’on puisse donner à quelqu’un sans s'en déposséder. »
Thomas Jefferson,
l’un des rédacteurs de la Déclaration d'Indépendance des États-Unis,

De l'esprit des lois (1748)

Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires.
Charles de Secondat, baron de Montesquieu

31 juillet 2012

La censure ne m'empêchera pas de parler par Jacques Thomet

28 juillet 2012 
Jacques Thomet
Je rassure tous mes lecteurs et amis, et les remercie de leur indéfectible soutien. L’autocensure décidée hier par l’éditeur, qui ne veut plus publier mon livre « Outreau : une épouvantable imposture », en raison de sa « peur de 15 procès », ne va pas me faire taire. Au contraire.
Et j’annonce une contre-offensive immédiate. Elle concerne l’abbé Dominique Wiel. Comment le ministère public, garant des droits du peuple et du respect des décisions judiciaires, peut-il admettre, sans réagir par une enquête immédiate, la mise en cause du verdict d’Outreau par cet accusé ensuite acquitté à Paris ? Ce religieux a écrit noir sur blanc aux deux enfants Delay, Chérif et Dimitri, pour leur dire publiquement qu’ils avaient menti et qu’ils devaient le reconnaître à propos des viols dont ils avaient été victimes. Il s’agit d’une grave entrave à la justice, punissable dans le code pénal. Or rien n’a été engagé par les détenteurs de l’autorité judiciaire. Ces deux enfants, et dix autres, ont été officiellement reconnus comme victimes de viols par des adultes à Paris en 2005, puis indemnisés, à hauteur de 30.000 euros, contre 250.000 euros pour chacun des adules accusés puis acquittés.
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27 juillet 2012

L'affaire d'Outreau par Alexandra Guillet

8 août 2011
mise à jour 26 mars 2012
Alexandra Guillet
Journaliste/Chef de rubrique Police-Justice-société à TF1 News et LCI Radio
Titulaire d'une maîtrise de droit (Paris I) et d'un DEA de sciences politiques et politiques institutionnelles (Paris I), Alexandra Guillet a notamment travaillé pour RFO, en radio et télévision, et pour L'Express, où elle a couvert les questions de Défense pendant plusieurs années. Elle intègre la rédaction d'information internet de TF1 en 2000. Au quotidien, elle dissèque faits divers, procès et autres questions de société. Depuis 2008, elle anime "PJ", un talk-show sur l'actualité judiciaire et policière sur LCI Radio.
Déclenchée en 2001, l'affaire de pédophilie d'Outreau a abouti à 13 acquittements, laissant des stigmates tant sur la parole des enfants, la justice -qui a depuis introduit des réformes-, que sur les acquittés.
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26 juillet 2012

Commentaire de Jacques Lecomte à La Justice réparatrice, ou comment pousser les victimes d’abus à pardonner à leur agresseur

11 juillet 2012
par Ceri
En france les victimes de viols sont méprisées, niées, bafouées. Pour illustrer ces propos, abordons seulement la situation des victimes d'Outreau. Combien sont à nouveau en contact avec leurs agresseurs ? Myriam Badaoui, jugée coupable de viols et de proxénétisme (entre autres) sur ses quatre enfants, est donc sortie de prison en septembre. Elle peut revoir ses enfants et leur bourrer le crâne de nouveau. Mais ce processus va se généraliser avec cette "justice réparatrice", qui consiste à pousser les vcitimes à pardonner aux coupables.
Que s'est empressée de faire Badaoui avant même de sortir de prison ? Tenter de reprendre contact avec Chérif, son fils aîné, et aussi avec les trois autres. Si les deux premiers refusent de la voir, le troisième est aujourd'hui en contact avec elle, bien que la Justice l'ait interdit. Quant au dernier, la juge d'application des peines a refusé que Badaoui le voit avant ses 18 ans. Aujourd'hui, au contraire, les services sociaux, avec l'aval de la Justice, favorisent le rapprochement de Badaoui avec ses deux plus jeunes enfants. Et miracle : il est désormais question de mettre sur pied une association pour dire que finalement, tout ou presque était faux dans ce qu'on dit les victimes, pourtant reconnues comme telles pour 12 d'entre elles.
…/…
par Jacques Lecomte :
Je suis l'un des experts francophones de la psychologie positive. Voir ma présentation sur le site que j'ai créé, entièrement consacré à cette discipline : http://www.psychologie-positive.net/

Votre article fait largement référence à un rapport de l’association Arsinoe de 2011. En fait, il ne s’agit pas d’un rapport mais des actes d’un colloque. Mais passons, ceci n’est pas essentiel. Je suis bien placé pour en parler puisque j’étais l’un des conférenciers invités, le titre de mon intervention étant précisément : « La justice restauratrice au service de la reconstruction des victimes » (références ci-dessous).
Le problème est que vous n’avez pas lu ce livre et que vous n’en parlez qu’à partir d’informations de seconde main. Qu’est-ce qui me permet d’affirmer cela ? Tout d’abord, il n’y a dans ce livre aucun chapitre intitulé « Le pardon », contrairement à ce que vous affirmez.
Par ailleurs, vous écrivez : « On nous dit, sans évidemment citer aucune source, que grâce à la "justice réparatrice", "entre 80 et 100% des victimes se sentent vraiment prises en compte". Alleluia. »
Vous vous trompez (et vous trompez vos lecteurs, ce qui est plus grave) puisque je fournis les références de multiples recherches effectuées dans ce domaine. Je vous conseille donc de lire ce que j’ai écrit, non des comptes-rendus de deuxième main. Je ne citerai ici que le passage auquel vous faites allusion, avec la référence scientifique : « 80 à 100 % des victimes déclarent être satisfaits du processus et de l’accord qui en a résulté et recommanderaient une médiation à d’autres victimes.
Umbreit M. S., Vos B. & Coates R. B. (2006). Restorative justice dialogue, Evidence-based practice, Center for Restorative justice & Peacemaking, University of Minnesota, p. 4.
Ce document d’Umbreit, Vos et Coates est d’ailleurs disponible sur Internet :
Par ailleurs, vous écrivez : « en obligeant la victime à revoir son agresseur et à lui pardonner, l’agresseur devient un "ex agresseur" et n’est plus susceptible de récidiver (on rêve !). »
Ce passage montre que vous connaissez mal la justice restauratrice. D’une part, il n’y a évidemment aucune obligation pour les victimes ; ne viennent en justice restauratrice que celles qui le souhaitent. Certes, il se peut que dans certains cas, des victimes aient été poussées à le faire, mais c’est alors une aberration ponctuelle, contraire aux principes de la justice restauratrice. D’autre part, le pardon n’est aucunement un objectif de la justice restauratrice. Celle-ci a pour premier objectif la reconstruction des victimes. Il est vrai que certaines victimes pardonnent à leur agresseur, mais c’est loin d’être une généralité, et lorsque c’est le cas, c’est un choix personnel de la victime, sans pression de la part de la justice.
Sur la question de la récidive, les faits sont là : les agresseurs passés par la justice restauratrice récidivent moins que ceux passés par la justice pénale, tout simplement parce que la rencontre avec leur victime leur a généralement fait mieux prendre conscience de la gravité de leur acte.
Je n’ai pas la place ici de détailler précisément les principes et le fonctionnement de la justice restauratrice et je renvoie donc à l’article en question, ainsi qu’à un autre plus complet, de ma plume également.
-  Lecomte J. (2011). La justice restauratrice au service de la reconstruction des victimes, in Collectif, Inceste : après les blessures de l’intime, comment retrouver un chemin de vie ?, Actes des journées d’étude, 14 et 15 octobre 2011 à Angers, Chenillé-Changé, Arsinoe, pp. 160-167.
-  Lecomte J. (2009). La justice restauratrice, in J. Lecomte (2009). Introduction à la psychologie positive, Paris, Dunod, pp. 257-270.
Je dirai cependant que si la justice restauratrice a été instaurée dans de nombreux pays, c’est précisément à la suite de l’insatisfaction des victimes vis-à-vis du système pénal traditionnel. Elles n’ont pratiquement pas la parole lors des procès (alors qu’elles l’ont très largement en justice restauratrice). Ceci est évidemment tout à fait à l’inverse du « négationnisme de la parole des victimes » auquel vous faites allusion. Ecrire qu’il s’agit d’une justice réparatrice « pour les agresseurs » est un non-sens total. Une attente majeure des victimes est que leur agresseur reconnaisse la souffrance qu’il leur a causée et qu’il leur demande pardon. Cette reconnaissance n’apparaît que rarement en justice pénale traditionnelle alors qu’elle est bien souvent exprimée en justice restauratrice, ce qui explique la différence de taux de satisfaction des victimes (au maximum 25 % de satisfaction en justice pénale, entre 80 et 100 % en justice restauratrice).
Dans ma conférence, j’ai cité l’exemple émouvant de Janet Bakke, abusée sexuellement par son beau-père dans sa jeunesse et qui dit à quel point la rencontre avec son agresseur emprisonné a été bénéfique pour elle, avec notamment ces propos : « mon plus grand regret a été d’aller au tribunal. J’y ai beaucoup perdu ; cela n’avait aucune valeur. (…) Ils m’ont offert (David et Sandy, qui travaillent au sein d’un programme de médiation victime-agresseur) quelque chose que j’avais souhaité toute ma vie : une occasion de rencontrer mon beau-père et de l’interroger sans qu’il puisse s’enfuir. L’écouter admettre vraiment la vérité a été l’un des moments les plus importants de ma vie. C’était la première fois qu’il reconnaissait vraiment qu’il avait fait ces choses. C’était la première fois qu’il ne m’appelait pas une petite salope menteuse. Cela a été une étape de guérison parce que j’avais besoin de lui dire à quel point il avait détruit ma vie. J’étais capable de lui faire face, et je n’avais plus peur de lui. »
Deux remarques pour finir :
  je crois qu’il faut éviter d’employer des expressions comme « négationnisme »  « mabouls de la psychologie », « invention débile ». Cela nuit à un débat serein.
  vous signez par le pseudo Ceri. J’ai cherché en vain votre nom sur votre blog. Je pense que l’anonymat n’est pas une attitude très honnête lorsqu’on aborde des sujets délicats, surtout sur le ton polémique qui est le vôtre.
Jacques Lecomte
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23 juillet 2012

Outreau – L'effroyable jurisprudence par Jacques Thomet

18 juillet 2012
242 pages-18.50€
En Librairie Le 20 Septembre 2012
Editions Hugo www.hugoetcie.fr/
Triomphe des pédophiles, massacre de leurs juges par des avocats sans foi ni loi, rejet des aveux chez les enfants violés, faiblesse d’un pouvoir acquis a priori aux prédateurs dans sa méconnaissance évidente du dossier : Jacques Thomet dénonce une imposture à répétition. A l’appui des 30.000 pages des cotes judiciaires, après l’étude de tous les rapports officiels ou restés secrets, il dresse un constat apocalyptique et jette la lumière sur les innombrables zones d’ombre dans cette affaire.
L’auteur ne remet pas en cause les acquittements d’Outreau mais révèle surtout un fait méconnu du grand public : en 2005 douze enfants ont été reconnus victimes de viols ; le dossier judiciaire en dénombre lui cinquante-neuf ! Comment des témoignages concordants de sévices sexuels racontés par des enfants n’ayant pu se concerter, ne se connaissant même pas pour la plupart, n’ont pas été retenus à charge contre soixante hommes et femmes cités comme des violeurs par des enfants et des adultes ? Il s’étonne qu’un ensemble d’aveux de culpabilité en audition comme en audience n’aient pas été pris en compte dans l’acquittement massif de la Cour d’Appel de Paris. Et révèle que le juge Fabrice Burgaud, chargé de l’enquête et voué aux gémonies par les médias, n’a pas péché pour avoir mis en examen dix-huit adultes mais au contraire pour n’avoir pas déféré au moins le double de prédateurs présumés devant les assises.
Jacques Thomet démontre que l’affaire Outreau a permis à de nombreux avocats d’utiliser cette jurisprudence viciée dans les nouvelles affaires de pédophilie. Il dénonce la dénégation de la parole des enfants victimes de sévices sexuels, dénégation qui n’a pour seul argument que cette parole ne serait pas fiable. Cette gigantesque imposture a permis que les preuves médicales de sévices sexuels soient parfois refusées, dans une complicité conjointe d’experts, de médecins et de juges, comme dans la tragédie, relatée dans ce livre, de six mères de famille, privées de leurs enfants remis par les tribunaux à leurs prédateurs.
Jacques Thomet, 65 ans, a effectué à l’AFP toute sa carrière, qu’il a achevée comme rédacteur en chef. Il a été d’abord en poste à Nice, puis à Cuba, Paris, Rio, Washington, Bogota et Paris. Il est déjà l’auteur d’Ingrid Betancourt, Histoire de coeur ou raison d’État (Hugo Doc), AFP-Les soldats de l’information (Hugo Doc), et Les Secrets de l’opération Betancourt (Fayard).
Pour lire la suite de l'article, cliquez sur la couv du livre Outreau – L'effroyable jurisprudence
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Autres billets de Jacques Thomet sur l'affaire d'Outreau
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Jeudi 13 septembre 2012 – Les Entretiens de Bichat – la sage-femme face à l'inceste –


jeudi 13 septembre 2012
Palais des Congrès
2 place de la Porte Maillot
75017 Paris
Les Entretiens de Bichat se dérouleront au niveau 3.
9h15 – 10h15
La sage-femme face à l'incesteC. BONNET (Paris), E. KRAMER (Paris)

INSCRIPTIONS EN LIGNE cliquez ici

Vous pouvez également vous inscrire en téléchargeant le bulletin d'inscription, en le retournant complété par mail, courrier, ... aux coordonnées ci-dessous :
LES ENTRETIENS MEDICAUX 
19, allées Jean Jaurès – BP 61508
31015 Toulouse cedex 06
Fax : 05 61 42 00 09
Email : info-eb@lesentretiensdebichat.com

Droits d'inscription

Inscription individuelle
Les tarifs sont indiqués TTC   100 €

Inscription par l'Employeur
Les tarifs sont indiqués TTC   125€
(déjeuner non inclus)
Inscription Etudiant
(merci de joindre une copie de votre carte d'étudiant)*
* Dans la limite des places disponibles 
Gratuit, sans livre
Pour rejoindre le site, cliquez sur le logo des Entretiens de Bichat
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Autres billets concernant Catherine Bonnet
L'enfant cassé par Catherine Bonnet
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« Detachment », Adrien Brody face au tableau noir par Corinne Renou-Nativel

14 mai 2012
par Corinne Renou-Nativel

La peur de ne rien pouvoir 

Mais c’est bien du côté des professeurs, en particulier de Henry Barthes, que se situe Tony Kaye. Il dit leur espoir de changer le monde, leur désarroi de devoir faire respecter l’ordre plutôt que d’enseigner, leur peur de ne rien pouvoir. «On a l’impression de dériver sur un océan sans bouée, dit l’un d’eux, alors qu’on pensait que l’on serait celui qui lance la bouée.»
Le réalisateur filme de manière sensible, intime, le quotidien de Barthes, s’autorise l’insertion d’images animées, de flash-back en Super 8, de métaphores poétiques. En voix off, l’enseignant, tout en retenue et contrôle de soi, exprime par bribes ses doutes, et le chaos familial qui l’a incité à se réfugier dans le détachement.

Une interprétation bouleversante d’humanité

L’interprétation d’Adrien Brody est aussi bouleversante d’humanité dans ce registre réservé que dans l’explosion quand la carapace de son personnage vole en éclats.
Si le héros doit son nom à l’intellectuel français Roland Barthes, le titre vient de Camus qui avait écrit dans Noces  : «Jamais je n’avais senti, si avant, à la fois mon détachement de moi-même et ma présence au monde.»
Pour lire le billet, cliquez sur le logo de la-Croix.com
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Autres billets sur le film Detachment
Film – Detachment
Tony Kaye – "Detachment"


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20 juillet 2012

Quand victime et bourreau, d'une autre victime, se retrouvent

7 juillet 2012

Inspirée du Canada, l'idée de faire se rencontrer des victimes et des auteurs de crimes pourrait se développer en France
Par Jamila Aridj
…/…
"Haine et vengeance" Inspirée du système canadien, cette justice dite "restaurative" repose sur le principe de substitution. À Poissy, durant cinq mois, trois parents de victimes ont fait face à trois auteurs de crimes semblables à ceux subis par leurs proches. L'objectif : la prise de conscience de la portée de leur geste pour les détenus, la possibilité de poser des questions pour les victimes et la lutte contre la récidive.
…/…
Le programme n'aide pas la victime à comprendre le passage à l'acte, chaque cas étant particulier, mais il aide "la victime à arrêter de se torturer avec des questions qui n'auront peut-être jamais de réponses", note "Z", un des détenus qui a pris part aux rencontres. "Pendant vingt-deux ans, je m'étais arrangée avec moi-même sur des questions en suspens et qui revenaient régulièrement au détour d'un fait divers. Mais cette expérience m'a permis d'accepter que des questions restent à jamais sans réponse. Ça n'efface rien, mais c'est aujourd'hui une source d'apaisement", reconnaît Marie-José Boulay.

Du côté des détenus, si tous ne sont pas allés "au bout des choses", les échanges ont permis "une reconquête de l'estime de soi" et "une responsabilisation" des faits. Des succès qui peuvent amener à une resocialisation réussie, un premier barrage à la récidive. 
Pour lire l'article, cliquez sur le logo du Point.fr
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La Justice réparatrice, ou comment pousser les victimes d’abus à pardonner à leur agresseur
La justice réparatrice ne s'applique pas aux crimes
Christine Taubira veut une justice « réparatrice » : les victimes vont devoir rencontrer leurs bourreaux
La justice réparatrice au Canada
Commentaire de Jacques Lecomte à La Justice réparatrice, ou comment pousser les victimes d’abus à pardonner à leur agresseur
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La Luna de Bertolucci

1979 partie 1
Synopsis :
Après le décès soudain de son mari Douglas, Caterina, une cantatrice à succès de New York, va s'établir avec son fils Joe en Italie, où elle a autrefois étudié le chant. À Rome, elle atteint le sommet de sa carrière, mais Joe qui a 15 ans se sent seul et abandonné. Il tombe dans la consommation d'héroïne et se met à faire des escapades dans des quartiers peu recommandables de la ville. Peu à peu Caterina prend conscience qu'elle ne sait absolument rien de son fils. Elle entre dans une crise qui remet en question la façon antérieure dont elle se croyait mère et artiste. Après un entretien avec Mustafa, ami de Joe et dealer de drogue, elle change de comportement : elle séduit son fils et, au cours d'un voyage à Parme, elle entretient avec lui des relations incestueuses. C'est à cette occasion qu'elle se rappelle le premier baiser qu'elle a donné il y a bien des années à un Italien ; et ainsi Joe apprend pour la première fois le secret sur son père biologique...

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19 juillet 2012

S.O.S. Inceste Belgique


Coordonnées

76, Avenue Hansen Soulie - 1040 Etterbeek
Tél:  02/646.60.73 
Fax: 02/640.64.05
(lundi, mercredi et vendredi de 10h à 13h)

Personne contact

Evelyne BRUYÈRE

Description

SOS Inceste Belgique est un centre d'accueil, d'écoute, d'information et d'accompagnement pour victimes adultes ayant subi l'inceste dans l'enfance.

Objectifs

  • Proposer un lieu d'écoute, d'accueil et de solidarité pour toute personne subissant ou ayant subi l'inceste; groupes de paroles
  • Accompagnement et aide à faire face à l'âge adulte aux séquelles d'abus sexuels intra-familiaux de l'enfance
  • Soutien dans les démarches juridiques et sociales

Activités et services

  • Ecoute et information via permanence téléphonique
  • Accueil des victimes sur rendez-vous:entretiens d'information, d'écoute et de réorientation vers différents services d'aide.
  • Accompagnement des victimes lors de procédures juridiques

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