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Il existe au moins cinq cas de rétractations :
– le premier cas est une rétractation induite par la pression, l'intimidation et donc la peur. Elle intervient à différents moments après une révélation. Elle concerne essentiellement l'enfant et le pré-adolescent.
– le deuxième cas concerne la rétractation par amnésie de protection. Il concerne le jeune enfant.
Le temps métabolise la mémoire parce que le psychisme continue de se construire, le cerveau de l'enfant n'est pas terminé comme celui de l'adulte. Et l'on constate que l'amnésie de protection est nécessaire pour que l'enfant puisse s'épanouir le mieux possible.
J'ai récemment interrompu une thérapie d'enfant, victime à l'âge de quatre ans qui, deux ans plus tard, m'a dit qu'il ne s'était rien passé. Le cas était avéré : l'agresseur avait reconnu les faits et les traces physiques et psychologiques étaient incontournables.
Lorsque la révélation et la thérapie interviennent, on observe parfois une période de latence traumatique qui dure jusqu'à la puberté où le souvenir se réveillera sous d'autres formes. La victime peut alors prendre conscience du détournement de la relation sexuelle de partage amoureux.
Si la victime a bénéficié d'une prise en charge précoce, elle aura d'autant plus de chances de s'en sortir. Dans le cas contraire, certains adolescents non traités peuvent devenir ce que les éducateurs appellent des « bombes ambulantes » pour eux-mêmes ou pour les autres. A fortiori si leur statut de victime n'a pas été reconnu par la justice ;
– le premier cas est une rétractation induite par la pression, l'intimidation et donc la peur. Elle intervient à différents moments après une révélation. Elle concerne essentiellement l'enfant et le pré-adolescent.
– le deuxième cas concerne la rétractation par amnésie de protection. Il concerne le jeune enfant.
Le temps métabolise la mémoire parce que le psychisme continue de se construire, le cerveau de l'enfant n'est pas terminé comme celui de l'adulte. Et l'on constate que l'amnésie de protection est nécessaire pour que l'enfant puisse s'épanouir le mieux possible.
J'ai récemment interrompu une thérapie d'enfant, victime à l'âge de quatre ans qui, deux ans plus tard, m'a dit qu'il ne s'était rien passé. Le cas était avéré : l'agresseur avait reconnu les faits et les traces physiques et psychologiques étaient incontournables.
Lorsque la révélation et la thérapie interviennent, on observe parfois une période de latence traumatique qui dure jusqu'à la puberté où le souvenir se réveillera sous d'autres formes. La victime peut alors prendre conscience du détournement de la relation sexuelle de partage amoureux.
Si la victime a bénéficié d'une prise en charge précoce, elle aura d'autant plus de chances de s'en sortir. Dans le cas contraire, certains adolescents non traités peuvent devenir ce que les éducateurs appellent des « bombes ambulantes » pour eux-mêmes ou pour les autres. A fortiori si leur statut de victime n'a pas été reconnu par la justice ;
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