par Elsa Maudet
Une étude Ipsos, que « La Croix » et RTL livrent en exclusivité, révèle que les victimes d’inceste sont plus déprimées et ont des rapports aux autres plus difficiles que le reste de la population française
Selon cette étude, les victimes d’inceste souffrent de multiples pathologies, bien plus que le reste de la population française. À commencer par la dépression. Mais pas seulement. Le rapport aux autres est également « profondément perturbé », analyse le docteur Louis Jehel, psychiatre à l’hôpital Tenon à Paris, qui travaille aux côtés des victimes d’inceste depuis des années.
En effet, 93 % des victimes d’inceste affirment « avoir régulièrement peur des autres ou peur de leur dire non », contre 29 % des Français ; et 92 % ont répondu « se sentir régulièrement irritable ou avoir des explosions de colère », contre 53 %.
"Plus vulnérables que les autres aux maladies"Les relations amoureuses sont particulièrement difficiles. « Étant enfant, la victime s’est structurée avec le fait que la personne censée être là pour l’aimer est l’agresseur, explique Louis Jehel. Aussi quand la relation amoureuse se stabilise, cela fait peur » : 77 % des victimes interrogées se déclarent ainsi « dans l’impossibilité d’avoir un rapport sexuel », même si elles le désirent. « Cela leur rappelle de manière inconsciente que le sexe est dangereux, même si elles ont confiance en l’autre personne », assure le docteur Jehel.
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En effet, 93 % des victimes d’inceste affirment « avoir régulièrement peur des autres ou peur de leur dire non », contre 29 % des Français ; et 92 % ont répondu « se sentir régulièrement irritable ou avoir des explosions de colère », contre 53 %.
"Plus vulnérables que les autres aux maladies"Les relations amoureuses sont particulièrement difficiles. « Étant enfant, la victime s’est structurée avec le fait que la personne censée être là pour l’aimer est l’agresseur, explique Louis Jehel. Aussi quand la relation amoureuse se stabilise, cela fait peur » : 77 % des victimes interrogées se déclarent ainsi « dans l’impossibilité d’avoir un rapport sexuel », même si elles le désirent. « Cela leur rappelle de manière inconsciente que le sexe est dangereux, même si elles ont confiance en l’autre personne », assure le docteur Jehel.
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