Dimanche, avril 25, 2010
» L’enfant cassé, l’inceste et la pédophilie », Catherine Bonnet. La vérité sur l’inceste et la pédophilie est-elle insoutenable au point qu’il soit préférable de la nier ? A la fin du siècle dernier, à l’heure des premières révélations sur ces pratiques, la société hésite entre déni et banalisation, partagée entre le désir de dénoncer et celui de taire des actes qui remettent en cause ses fondements mêmes. Aujourd’hui, après la prise en considération, dans les années 80, des ravages provoqués par l’inceste et la pédophilie, après la scandaleuse affaire Dutroux, on voit se ranimer la suspicion à l’égard des victimes. Catherine Bonnet, médecin, psychiatre, psychanalyste et spécialiste de la maltraitance, tente ici de comprendre ce phénomène et apporte son témoignage afin d’éviter que la chape de plomb, une fois de plus, ne retombe. Comparant le syndrome post-traumatique des enfants victimes d’abus sexuels à celui des victimes de la guerre, elle démontre par des faits précis-dessins, propos, comportements – que la majorité de ces enfants sont crédibles. Incitant à ne négliger aucun symptôme, elle évoque la manière d’aborder la question avec l’enfant, le rôle des parents, la stratégie de l’agresseur. Fondé sur de rigoureux rappels historiques et d’impressionnantes données cliniques, l’ouvrage de Catherine Bonnet est un cri d’alarme et de protestation face à une situation dangereuse et paradoxale : alors que les professionnels sont obligés de signaler les enfants en danger, la parole des victimes et des adultes qui tentent de les protéger est de plus en plus refusée.
» L’enfant cassé, l’inceste et la pédophilie », Catherine Bonnet. La vérité sur l’inceste et la pédophilie est-elle insoutenable au point qu’il soit préférable de la nier ? A la fin du siècle dernier, à l’heure des premières révélations sur ces pratiques, la société hésite entre déni et banalisation, partagée entre le désir de dénoncer et celui de taire des actes qui remettent en cause ses fondements mêmes. Aujourd’hui, après la prise en considération, dans les années 80, des ravages provoqués par l’inceste et la pédophilie, après la scandaleuse affaire Dutroux, on voit se ranimer la suspicion à l’égard des victimes. Catherine Bonnet, médecin, psychiatre, psychanalyste et spécialiste de la maltraitance, tente ici de comprendre ce phénomène et apporte son témoignage afin d’éviter que la chape de plomb, une fois de plus, ne retombe. Comparant le syndrome post-traumatique des enfants victimes d’abus sexuels à celui des victimes de la guerre, elle démontre par des faits précis-dessins, propos, comportements – que la majorité de ces enfants sont crédibles. Incitant à ne négliger aucun symptôme, elle évoque la manière d’aborder la question avec l’enfant, le rôle des parents, la stratégie de l’agresseur. Fondé sur de rigoureux rappels historiques et d’impressionnantes données cliniques, l’ouvrage de Catherine Bonnet est un cri d’alarme et de protestation face à une situation dangereuse et paradoxale : alors que les professionnels sont obligés de signaler les enfants en danger, la parole des victimes et des adultes qui tentent de les protéger est de plus en plus refusée.
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