« Si un individu s’expose avec sincérité, tout le monde, plus ou moins, se trouve mis en jeu. Impossible de faire la lumière sur sa vie sans éclairer, ici ou là, celles des autres »
Simone de Beauvoir – La force de l’âge
« L’information est le seul bien qu’on puisse donner à quelqu’un sans s'en déposséder. »
Thomas Jefferson,
l’un des rédacteurs de la Déclaration d'Indépendance des États-Unis,

De l'esprit des lois (1748)

Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires.
Charles de Secondat, baron de Montesquieu

16 novembre 2011

Aliénation parentale (SAP) et garde alternée par Jacqueline Phélip

Jacqueline Phélip, 
Présidente de l’Enfant d’Abord

16 novembre 2011
Nouvelle proposition de loi Mallié, Decool, Delatte
Trois députés UMP, R. Mallié, JP. Decool, R. Delatte, sont revenus à la charge avec une nouvelle proposition de loi, mouture de la précédente et de la proposition de loi R. Delatte voulant sanctionner « l’aliénation parentale » par une importante amende et la prison ferme. Cette nouvelle proposition de loi, cosignée par 83 députés, UMP eux aussi, veut faire de la résidence alternée le mode de garde à imposer « par défaut » si un « parent », il faut comprendre un père bien sûr, l’exige.

 L’exposé des motifs relève d’une manipulation, agrémenté de contre vérités.
 En voici une analyse critique :
 Alors que le psychiatre Paul Bensussan qui est aussi expert près des tribunaux, affirmait dans un article paru dans les Annales Médico-Psychologiques (2009) intitulé : « L’aliénation parentale, vers la fin du déni ? » que :
« la validité du concept est démontrée et que les recommandations sur la conduite à tenir sur le plan psychologique comme sur le plan judiciaire sont validées ».
Cette affirmation vient d’être catégoriquement démentie.
En effet, une Lettre ouverte rédigée il y a trois semaines par le président de l’American Psychological Association et le président de la Society for Humanistic Psychology, (en coopération avec diverses sociétés scientifiques), fut adressée aux responsables du DSM (Diagnostic and Statistical Manual) et signée par plus de 5000 professionnels de la santé mentale. Les auteurs et cosignataires de cette Lettre contestent l’inclusion dans le futur DSM, de différents syndromes, dont le « syndrome d’aliénation parentale », précisant
« qu’ils n’ont pratiquement pas de fondement dans la littérature empirique".
http://www.dsm5.org/Newsroom/Documents/DSM5%20TF%20Response_Society%20for%20Humanistic%20Psychology_110411r. 
Pour lire la suite du billet, cliquez sur le logo du Village de la Justice 
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