« Si un individu s’expose avec sincérité, tout le monde, plus ou moins, se trouve mis en jeu. Impossible de faire la lumière sur sa vie sans éclairer, ici ou là, celles des autres »
Simone de Beauvoir – La force de l’âge
« L’information est le seul bien qu’on puisse donner à quelqu’un sans s'en déposséder. »
Thomas Jefferson,
l’un des rédacteurs de la Déclaration d'Indépendance des États-Unis,

De l'esprit des lois (1748)

Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires.
Charles de Secondat, baron de Montesquieu

15 décembre 2010

AFORCUMP-SFP – Association de FOrmation et de Recherche des Cellules d’Urgence Médico-Psychologique - Société Française de Psychotraumatologie

A l’heure des grandes catastrophes de ce début de siècle, à l’heure des risques collectifs majeurs qui viennent inquiéter les sociétés modernes, à l’heure de l’internationalisation du terrorisme, à l’heure de la permanence des dangers quotidiens, la notion même de traumatisme psychique prend une place de plus en plus prégnante dans l’esprit des décideurs et du politique. Nous, praticiens de l’urgence, de la médecine de catastrophe et d’autres chaînes de secours ; psychiatres, urgentistes, psychologues et infirmiers ; psychotraumatologues ou victimologues, nous nous devons ainsi de développer des compétences et des connaissances dans le champ de la psychotraumatologie afin de répondre aux besoins et attentes de la population dans une nécessaire expertalité.
C’est pour cela que nous avons crée l’AFORCUMP en 1997 dans la continuité de la création du réseau des Cellules d’Urgence MédicoPsychologiques. Dans un deuxième temps, l’évolution et le développement de consultations spécialisée de psychotraumatisme nous a conduit a étendre notre association vers AFORCUMP-SFP, SFP signifiant Association Française de Psychotraumatologie.


Qu’il s’agisse d’accidents industriels, de catastrophes naturelles, du terrorisme ou d’une psychotraumatologie aussi banale et quotidienne que dramatique comme peuvent les représenter les agressions physiques et sexuelles ou la violence routière, le traumatisme psychique est maintenant reconnu comme susceptible d’entraîner chez les sujets qui y sont confrontés un large panel de troubles psychopathologiques à court, moyen et long terme.
A coté des pathologies maintenant bien identifiées telles que l’état de stress aigu, la névrose traumatique ou l’état de stress post-traumatique, de nombreux praticiens mettent l’accent sur un cortège de conséquences généralement très dommageables pour des sujets qui, impliqués dans ce type d’événements, vont être confrontés avec la perspective de la mort.


Si la prévention primaire ne nous appartient pas, puisqu’il n’est pas du ressort de la santé d’éviter la survenue d’événements potentiellement traumatiques, si la prévention tertiaire est un domaine dont des connaissances en pleine expansion n’ont d’égal que des approches et des stratégies thérapeutiques de plus en plus consensuelles tant au niveau chimio que psychothérapeutique, il est un domaine en pleine ébullition que celui de la prévention secondaire.
En effet, si beaucoup de praticiens s’accordent de par le monde à reconnaître un intérêt non négligeable aux interventions immédiates et post-immédiates, la typologie de ces interventions se construit. Du defusing au debriefing, de l’Amérique du Nord aux vieux continent, du nord au sud de l’Europe, les avis ont divergé, et l’AFORCUMP-SFP s’est inscrite dans le développement de nouvelles stratégies.

Pour accéder au site, cliquez sur le logo d'Aforcump
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