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Un autre constat soulève des questions passionnantes. En étudiant les survivants de traumatismes graves, notamment l'Holocauste, on s'est aperçu que leurs enfants présentaient un risque de SSPT trois fois plus important que dans la population généralel.
Et on a constaté que ces descendants avaient le même profil biologique que celui des victimes directes du traumatisme, notamment des taux de cortisol (une des hormones intervenant dans les réactions de stress) dans le sang nettement plus bas que dans la population générale2•
Ce constat pose la question de la transmission transgénérationnelle des traumatismes. Comment le fait de vivre avec des adultes ayant survécu à de graves traumatismes pourrait-il faciliter l'apparition d'un véritable SSPT ?
Selon l'une des hypothèses, le comportement des victimes influence l'équilibre biologique de leurs enfants: l'irritabilité chronique, les colères ou la froideur émotionnelle des victimes pourraient provoquer des altérations biologiques chez ceux qui vivent avec eux, pouvant favoriser l'apparition d'un véritable SSPT !
Un autre constat soulève des questions passionnantes. En étudiant les survivants de traumatismes graves, notamment l'Holocauste, on s'est aperçu que leurs enfants présentaient un risque de SSPT trois fois plus important que dans la population généralel.
Et on a constaté que ces descendants avaient le même profil biologique que celui des victimes directes du traumatisme, notamment des taux de cortisol (une des hormones intervenant dans les réactions de stress) dans le sang nettement plus bas que dans la population générale2•
Ce constat pose la question de la transmission transgénérationnelle des traumatismes. Comment le fait de vivre avec des adultes ayant survécu à de graves traumatismes pourrait-il faciliter l'apparition d'un véritable SSPT ?
Selon l'une des hypothèses, le comportement des victimes influence l'équilibre biologique de leurs enfants: l'irritabilité chronique, les colères ou la froideur émotionnelle des victimes pourraient provoquer des altérations biologiques chez ceux qui vivent avec eux, pouvant favoriser l'apparition d'un véritable SSPT !
1. Yehuda R., «Changes in the concept ofPTSD and trauma», Psychiatrie Times, April 2003, 20 (4).
2. Yehuda R. et coll., «Parental posttraumatic stress disorder as a vulnerabilit y factor for low cortisol trait in offspring of holocaust survivors », Arch Gen Psychiatry, 2007, 64 : 1040-1048.
______________________2. Yehuda R. et coll., «Parental posttraumatic stress disorder as a vulnerabilit y factor for low cortisol trait in offspring of holocaust survivors », Arch Gen Psychiatry, 2007, 64 : 1040-1048.
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