« Si un individu s’expose avec sincérité, tout le monde, plus ou moins, se trouve mis en jeu. Impossible de faire la lumière sur sa vie sans éclairer, ici ou là, celles des autres »
Simone de Beauvoir – La force de l’âge
« L’information est le seul bien qu’on puisse donner à quelqu’un sans s'en déposséder. »
Thomas Jefferson, l’un des rédacteurs de la Déclaration d'Indépendance des États-Unis,
De l'esprit des lois (1748)
Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires. Charles de Secondat, baron de Montesquieu
Lorsque mes parents réapparurent de leur promenade forcée, ils se séparèrent sans un mot. Mon père se dirigea dans le salon et s'ins talla dans son fauteuil face à la télévision qu'il venait d'allumer. Ma mère vint me rejoindre dans la cuisine. Elle avait le visage triste et l'air grave celui qu'elle a habituellement en cas de nouvelles désastreuses. Je m'assis sur la table, elle était en face de moi. – MAINTENANT DEBY, TU ME RACONTES TOUT ! – Tu veux tout savoir ? Ben ... Tu vas être servie! J'ai dû masturber papa, lui faire des pipes ou fellations si tu préfères alors que je n'avais pas plus de cinq ans !!! Sabrina aussi! Je lui racontais tout dans les moindres détails. Elle était anéantie, blessée... Je parlais fort pour que mon père entende tout, pour qu'il sache que je n'avais rien oublié. La pauvre était pitoyable et décontenancée, son visage déconfit marquait son désarroi, sa peine, sa désillusion... – Combien de temps ça a duré? – Trop longtemps, pendant huit ou neuf ans. – Tu en es sûre ? Pendant huit ans ?
Ce que je sais, c'est que j'étais meurtrie au plus profond de moi, et que ce « moi » n'était plus le « moi » d'avant. C'est à partir de ce jour que mon attitude changea. Je m'enfermais sur moi-même et refusais de m'alimenter. Ma mère me gava comme une oie, sans vraiment chercher à comprendre, me donnant elle-même à manger et me parlant de tout pour que je ne prête pas attention à la nourri ture que j'ingurgitais. Pour répondre à ces questions, je m'empres sais d'avaler ce que j'avais dans la bouche. La vie reprit son cours et mon nouveau « moi » essayait de s'accrocher. Ma mère était plus tendre que jamais.
C’est une révélation de mon site. Quatre des treize acquittés d’Outreau sont cités comme de présumés auteurs de viols ou de sévices sexuels contre des enfants, dans un rapport confidentiel de l’IGAS réalisé après le procès et resté secret, dont j’ai obtenu la copie. Il ne s’agit que de l’un des coups de théâtre, parmi d’autres, que je relaterai dans mon prochain livre sur les conséquences d’Outreau au profit des pédophiles. Patience ! Je ne puis vous en dire plus dans cet instant. Quatre autres des accusés d’Outreau sont impliqués dans d’autres affaires parallèles de pédophilie à la même époque, que j’ai étudiées et que je révélerai dans mon ouvrage. Un autre a avoué sa culpabilité en audience, sans qu’elle ne fût actée, et j’en ferai état. Nous en sommes à neuf adultes sur les treize acquittés. Au-delà, au moins 23 adultes n’ont pas été poursuivis malgré les preuves contre eux, dont un médecin et une infirmière, selon le rapport de l’Inspection générale des services judiciaires (IGSJ) publié en juin 2006. Les preuves de pédophilie contre ces deux adultes sont entre mes mains. J’espère que tous ces gens, qui provoquent depuis 14 mois une envie de vomir à chacun de mes réveils face à leurs crimes contre des enfants, vont à leur tour manquer de sommeil avant la révélation de leurs atrocités. Elles ne resteront pas impunies. Même si les Assises vous ont acquittés, vos crimes vous ont mis à jamais au ban de la société!
Il y a à peine vingt ans, il était difficile de concevoir l'existence de la pédophilie. L'association Le Bouclier dirigé par Bernard Valadon, aujourd'hui disparu, avait alors réalisé un formidable travail d'information. Il était impensable, à l'époque, d'imaginer qu'il puisse y avoir pire ! Aujourd'hui, les affaires se multiplient montrant l'existence de ce qu'il serait judicieux d'appeler une Pédophilie d'État, à savoir qu'« un certain nombre de "notables", politiques, magistrats et hauts fonctionnaires, disposant de pouvoirs institutionnels conséquents, sont "tenus" par des systèmes mafieux aux travers de "loges sataniques" criminelles qui utilisent le sexe et ses dérives les plus perverses, la torture et les meurtres collectifs, tout scandale étant écarté par un système judiciaire aux ordres où les accointances "maçonniques" jouent un rôle majeur.» (Voir Les dessous de l'affaire Allègre)
Ainsi, et pour prendre quelques exemples, Le Canard Enchaîné du 23 juillet 1997 avait dénoncé : « Lors de l'opération lancée par la gendarmerie contre les acheteurs de cassettes pédophiles, on avait aussi remarqué l'absence de certaines catégories professionnelles, dont celle des magistrats. Soixante et onze d'entre eux figurent pourtant sur la liste de ces clients ! » Il a donc suffit d'une seule opération de gendarmerie dans les milieux pédophiles pour y trouver impliqués pas moins de 71 magistrats français (soit 1 % de notre magistrature) ! Dans ces conditions, comment s'étonner que tant d'affaires de pédophilies soient étouffées...
On se rappelle tous de « la petite » affaire Dutroux, pédophile notoire et criminel. Mais où est passé « la grande » affaire Dutroux ? Cette intrigue apportait les preuves que Dutroux était membre d'un important réseau impliquant de nombreux notables belges jusqu'aux plus hautes sphères de l'État. Les témoignages de Mademoiselle Régina Louf sont, sur ce sujet, plus qu'accablants !
Monsieur Stan Maillaud, après avoir diffusé le témoignage d'un enfant victime (voir sur internet « l'affaire Vincent ») se voit menacé de mort et obligé de fuir les instances politico-judiciaires de notre pays. Son site internet lepeededamocles.info et les informations qu'il contenait ont été purement et simplement supprimés.
Monsieur Marcel Vervloesem a frôlé plusieurs fois la mort en prison et a été détenu dans des conditions abjectes. Son crime ? Avoir donné à la justice un CD Rom regroupant 8500 documents de 472 enfants violés. Les autorités belges pourraient ainsi détruire les pièces à conviction concernant les auteurs de crimes sur 90.081 enfants victimes (en vertu de la loi limitant la conservation des données à caractères personnels à la durée d'une enquête).
Il est évident, au vu des nombreux témoignages, que ces groupes rassemblent ce que le domaine psychiatrique nomme des pervers narcissiques. À savoir : « Des individus présentant une personnalité marquée à la fois par un narcissisme exacerbé et des traits de perversion morale. Ils ont un total mépris pour toutes lois ou contraintes. Leur éthique est, le plus souvent, celle de la loi du plus fort et/ou du plus rusé. Il y a, dans leur comportement, la banalisation du mal et une « relativisation » de la morale, dans le cadre d'un nihilisme opérationnel, qui peut même être militant. » Merci de faire preuve d'un civisme actif en diffusant cet appel.
page 87 Je comprends maintenant que j'étais dénuée de cette boussole intérieure, que d'autres possèdent si naturellement pour détecter, dans leur entourage, les personnes bienfaisantes, malveillantes ou nuisibles. Voici encore une des conséquences de l'inceste : il a créé en moi une confusion extrême, un mensonge à moi-même, à mes instincts et à mes ressentis. Quel enfant pourrait avoir l'idée même de douter que le premier homme de sa vie, son père, pût lui faire autre chose que du bien? Mais à l'époque, aussi incroyable que cela puisse paraître, je ne savais pas encore consciemment que j'avais été incestée ! …/… Dans le concert de désapprobation de mon union, je n'entendis même pas la seule petite voix discordante qui vint à mes oreilles, celle de mon père. Lui seul évoqua le caractère étrange et la mythomanie de Mehdi. Quand un pervers rencontre un autre pervers ...
Par Jan Boeykens, président du Werkgroep Morkhoven Pour ce qui est de Marcel. Après qu'on avait enfermé Marcel dans une autre cellule dans le but de vraiment le tuer (Marcel a de nouveau de l'eau dans les jambes), un membre de la direction de la prison de Turnhout l'a invité aujourd'hui et lui a promis (avec beaucoup de menaces) de le mettre dans sa 'propre' cellule avec quelqu'un avec qui il pourra (sur)vivre. Il est déjà depuis presque 3 mois en prison après une accusation qui était, comme habitude, publiée dans 'Het Nieuwsblad'. Les juges qui ont décidé de l'enfermer sont les mêmes juges qui l'ont poursuivi pendant 11 ans pour étouffer l'affaire Zandvoort. Tandis qu'ils nient les résultats de l'enquête et ignorent le jugement de la Cour pour l'Application des peines d'Anvers qui était d'accord pour le remettre en liberté provisoire, ils gardent Marcel en prison avec l'excuse qu'on attend le rapport psychiatrique sur son accusateur. C'est clair, ils vont toujours trouver une autre excuse pour garder Marcel en prison. Marcel est en 'préventive' mais en fait il est traité comme quelqu'un qui est déjà condamné. Pour lire l'article, cliquez sur le logo de la protection des enfants
Le 09/04/12 05:33, « support@blogger.com » a écrit :" Une réclamation adressée à Blogger, en vertu du Digital Millennium Copyright Act (DMCA), identifie une partie de votre contenu comme une infraction présumée aux droits d'auteur de tiers. En conséquence, nous avons rétabli les messages concernés à l'état de "brouillon" (en l'absence de mesure de notre part, nous pourrions faire l'objet d'une plainte pour infraction aux droits d'auteur, qu'elle soit fondée ou non. Les URL des messages concernés sont répertoriés à la fin de cette notification.) Vos messages, tout comme les images, les liens et les autres contenus, n’ont donc pas été définitivement supprimés. Vous pouvez modifier les messages et retirer le contenu qui porte atteinte aux droits d'auteur avant de les republier. Les messages seront alors à nouveau visibles par vos lecteurs. Quelques informations : le DMCA est une loi relative aux droits d'auteur aux États-Unis qui définit des directives sur la responsabilité des fournisseurs de services en ligne en cas de violation des droits d'auteur. Si vous pensez que vous disposez des droits de publication du contenu faisant l'objet de cette réclamation, vous pouvez déposer une notification de contestation indiquant que vous bénéficiez de cette autorisation. Pour déposer une notification de contestation, consultez la page
Après suppression de toute information pouvant permettre l'identification des personnes concernées, la réclamation que nous avons reçue sera mise en ligne par un service appelé Chilling Effects sur
Cette procédure est conforme au Digital Millennium Copyright Act (DMCA). Pour rechercher la réclamation DMCA associée à la suppression de votre contenu, consultez la page de recherche de Chilling Effects sur http://www.chillingeffects.org/search.cgi, et saisissez l'URL du message du blog qui a été supprimé. Si nous venons à apprendre que vous avez republié le message sans avoir supprimé le contenu/lien en question, nous le supprimerons et le comptabiliserons comme une violation sur votre compte. Des violations répétées de nos conditions d'utilisation peuvent entraîner la prise d'autres mesures à l'encontre de votre compte Blogger, notamment la suppression de votre blog et/ou la clôture de votre compte. Les réclamations DMCA concernant le contenu de votre blog peuvent également entraîner la prise de mesures à l'encontre de tous les comptes AdSense associés. Si vous avez des questions d'ordre juridique concernant cette notification, nous vous suggérons de prendre conseil auprès d'un avocat. Cordialement, L'équipe Blogger chargée des URL faisant l'objet d'une réclamation : [http://viols-par-inceste.blogspot.com/2010/01/nicolas-genka-lepi-monstre-par-noel.html]
J'ai donc raccourci mon emprunt à l'article de Monsieur Noël Blandin. Ce blog est une agrégation de liens vers d'autres sites, je respecte donc toujours les droits d'auteurs ne vous en déplaise. L'éditeur est ficelle, il a changé la configuration de son site et il n'est plus possible d'avoir accès à l'article. N'aurait-il pas été plus élégant de m'écrire en m'indiquant que le lien n'existant plus le billet n'était plus valable au lieu d'invoquer la loi et les sanctions ? Répression c'est beaucoup mieux surtout en ce qui concerne les viols par inceste.
Nicolas Genka – Eugène Nicolas pour l'Etat civil -- est né le 3 décembre 1937 à Quimper, d'un père breton et d'une mère allemande. Au milieu des années 50 il sert l'armée française en Algérie à titre d'infirmier.
…/… En décembre 1961, Christian Bourgois, directeur littéraire des Éditions Julliard, décide de publier le livre avec une préface de Marcel Jouhandeau. Les critiques saluent la naissance d'un vrai écrivain ; Jean Cocteau lui décerne un prix littéraire créé spécialement, le "Prix des Enfants terribles"; le livre devient un succès de librairie. Mais le scandale autour des questions d'inceste éclate et en juillet 1962 le ministère de l'Intérieur interdit le livre au nom de la protection des mineurs. Une partie de la famille de l'écrivain lui intente un procès. La République des Lettres, jeudi 21 janvier 2010
Le 09/04/12 05:33, « support@blogger.com » a écrit :" Une réclamation adressée à Blogger, en vertu du Digital Millennium Copyright Act (DMCA), identifie une partie de votre contenu comme une infraction présumée aux droits d'auteur de tiers. En conséquence, nous avons rétabli les messages concernés à l'état de "brouillon" (en l'absence de mesure de notre part, nous pourrions faire l'objet d'une plainte pour infraction aux droits d'auteur, qu'elle soit fondée ou non. Les URL des messages concernés sont répertoriés à la fin de cette notification.) Vos messages, tout comme les images, les liens et les autres contenus, n’ont donc pas été définitivement supprimés. Vous pouvez modifier les messages et retirer le contenu qui porte atteinte aux droits d'auteur avant de les republier. Les messages seront alors à nouveau visibles par vos lecteurs. Quelques informations : le DMCA est une loi relative aux droits d'auteur aux États-Unis qui définit des directives sur la responsabilité des fournisseurs de services en ligne en cas de violation des droits d'auteur. Si vous pensez que vous disposez des droits de publication du contenu faisant l'objet de cette réclamation, vous pouvez déposer une notification de contestation indiquant que vous bénéficiez de cette autorisation. Pour déposer une notification de contestation, consultez la page
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Nicolas Genka – Eugène Nicolas pour l'Etat civil -- est né le 3 décembre 1937 à Quimper, d'un père breton et d'une mère allemande. Au milieu des années 50 il sert l'armée française en Algérie à titre d'infirmier.
…/… En décembre 1961, Christian Bourgois, directeur littéraire des Éditions Julliard, décide de publier le livre avec une préface de Marcel Jouhandeau. Les critiques saluent la naissance d'un vrai écrivain ; Jean Cocteau lui décerne un prix littéraire créé spécialement, le "Prix des Enfants terribles"; le livre devient un succès de librairie. Mais le scandale autour des questions d'inceste éclate et en juillet 1962 le ministère de l'Intérieur interdit le livre au nom de la protection des mineurs. Une partie de la famille de l'écrivain lui intente un procès. La République des Lettres, jeudi 21 janvier 2010
En période d'élections présidentielles on assiste à l'expression
d'une volonté de renouveau voire de sursaut démocratique, c'est le
moment des bilans et des programmes qui incluent toujours des
propositions de réformes.
Qu'en est-il en matière de réforme de la Justice après Outreau qui
est devenu la référence incontournable en la matière ? Le constat est
affligeant pour Jean-Louis Nadal, ancien Procureur Général près la cour
de Cassation, puisqu'il s'est exclamé dans le Nouvel observateur du 8
Mars 2012 « On a défiguré la Justice ! »
Le vocabulaire est direct et saisissant, il ne peut qu'interpeler car
les prises de position de cet ancien Haut Magistrat allaient toujours
dans le sens du renforcement de nos institutions démocratiques. Et je
peux le révéler aujourd'hui – car il n'est plus en fonction –
Jean-Louis Nadal a eu le courage de me dire personnellement qu'il avait
beaucoup apprécié mon travail dans « Outreau, lavérité abusée »
et qu'il avait aussi pris bonne note de mes préconisations. Or ces
préconisations, dénommées modestement « suggestions » à la fin de mon
ouvrage, étaient essentiellement d'essence psychologique à la lumière de
ma longue expérience des assises, là où la Justice se donne à voir aux
citoyens.
L'affaire d'Outreau est un cas d'école, une
référence certes mais pas du tout pour ce que l'on imagine des prétendus
dysfonctionnements de l'instruction. L'affaire a cumulé tout ce qui
peut être imaginable en terme de déni des données psychologiques des comportements individuels et collectifs. C'est donc de dysfonctionnements du procès qu'il convient de parler.
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