30 juillet 2012
L’enfant agressé s’enferme dans un monde imaginaire et protecteur se fabriquant ce que nous appelons ‘bulle’ faisant interférer pour se protéger tout ce que sa fantasmagorie lui permet d’ingurgiter : dessins animés – théâtre – séries TV – films – chansons. S’intégrant lui-même dans cette fantasmagorie d’où l’emploi systématique de la troisième personne.
L’enfant bulle, ainsi protégé est inatteignable la seule possibilité d’atteinte est alors l’unique écoute, car dans chaque fantasmagorie répétée sont propulsés des mots expliquant ses maux ; distillés à bon escient uniquement aux personnes qui peuvent les entendre dans un climat de confiance qu’il établit lui-même.
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