Relations sexuelles remplacées par agressions
Relation
Le latin ralatio indique récit, narration. Terme de philosophie. Rapport entre deux personnes, entre deux choses, considérées respectivement l'une à l'autre. La relation du père au fils et du fils au père. État d'une chose qui tient à une autre. En anglais a relation est (=relative) parent(e) m/f, a distant relation un(e) parent(e) éloigné(e). Dans une relation sexuelle il y a un accord entre les partenaires.
Supreme Court, Motion to Dismiss, 22.08.2011, The People of the State of New York against Dominique Strauss-Kahn.
http://www.nycourts.gov/whatsnew/pdf/dsk_motion_to_dismiss.pdf
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Nausée. Colère d’opprimée flouée et foulée aux pieds. Voilà ce qui me vient en ce jour où la réalité revient dans les rails du prévisible : un dossier accablant dans une affaire de viol – état de NY c/ DSK – s’évapore par la magie d’un procès d’intention. La notion de crédibilité de la victime a prévalu sur le crédit que la justice accorde à ses propres experts.
En effet, le rapport médico-légal concernant Mme Diallo a révélé la présence de sperme de l’accusé et des lésions assez caractéristiques pour qu’il conclue : "Diagnostic: agression."
Le 22.08, la justice s’est prononcée sur la cause de l’abandon des poursuites : les éléments rassemblés ne permettraient pas d’accréditer la version de la plaignante au delà d’un « doute raisonnable ».
Car la poursuite aurait dû prouver hors de « tout doute raisonnable » qu’un crime a été commis et que c’est l’accusé qui l’a commis. Ma question est : pourquoi la présence d’ADN de l’accusé et des traces qui, selon les médecins, sont l’indice d’une agression, ne prouvent pas « au-delà du doute raisonnable » que l’accusé a agressé la victime ?
1- Un soupçon raisonnable…
Le procureur a des visées électoralistes en abandonnant les poursuites. Cependant, il a trouvé une raison très crédible. Sa seule certitude est qu’il y a eu « acte sexuel », mais quant à savoir si Mme Diallo a été forcée, aucune certitude ne serait possible. Le seul élément qu’il retient comme « preuve » indubitable est la présence de sperme. Exit les traces de violence.
Pourquoi ignorer des éléments tangibles ? Pourquoi une vision partiale devient crédible ? Car elle entérine la version sexiste que médias et avocats de DSK martèlent depuis le début : il y a eu relation sexuelle. Or cela signifie simplement que l’affaire est jugée d’avance. Car les notions de relation sexuelle et de viol s’opposent : l’une est une relation normale, l’autre est une agression qui a pour arme le pénis. La thèse de la relation sexuelle n’est corroborée qu’en l’absence de preuve d’agression. A l’instar des militantes de New York, j’insiste : les traces de violence ne signifient donc rien ?
Pour lire la suite de l'article, cliquez sur le logo mémoire traumatique et victimologie ou :
Quand une femme est agressée le doute n'est pas permis
Relation
Le latin ralatio indique récit, narration. Terme de philosophie. Rapport entre deux personnes, entre deux choses, considérées respectivement l'une à l'autre. La relation du père au fils et du fils au père. État d'une chose qui tient à une autre. En anglais a relation est (=relative) parent(e) m/f, a distant relation un(e) parent(e) éloigné(e). Dans une relation sexuelle il y a un accord entre les partenaires.
Supreme Court, Motion to Dismiss, 22.08.2011, The People of the State of New York against Dominique Strauss-Kahn.
http://www.nycourts.gov/whatsnew/pdf/dsk_motion_to_dismiss.pdf
Assaulting = assault = agression
"which charges the defendant with sexually assaulting__________________________
Nausée. Colère d’opprimée flouée et foulée aux pieds. Voilà ce qui me vient en ce jour où la réalité revient dans les rails du prévisible : un dossier accablant dans une affaire de viol – état de NY c/ DSK – s’évapore par la magie d’un procès d’intention. La notion de crédibilité de la victime a prévalu sur le crédit que la justice accorde à ses propres experts.
En effet, le rapport médico-légal concernant Mme Diallo a révélé la présence de sperme de l’accusé et des lésions assez caractéristiques pour qu’il conclue : "Diagnostic: agression."
Le 22.08, la justice s’est prononcée sur la cause de l’abandon des poursuites : les éléments rassemblés ne permettraient pas d’accréditer la version de la plaignante au delà d’un « doute raisonnable ».
Car la poursuite aurait dû prouver hors de « tout doute raisonnable » qu’un crime a été commis et que c’est l’accusé qui l’a commis. Ma question est : pourquoi la présence d’ADN de l’accusé et des traces qui, selon les médecins, sont l’indice d’une agression, ne prouvent pas « au-delà du doute raisonnable » que l’accusé a agressé la victime ?
1- Un soupçon raisonnable…
Le procureur a des visées électoralistes en abandonnant les poursuites. Cependant, il a trouvé une raison très crédible. Sa seule certitude est qu’il y a eu « acte sexuel », mais quant à savoir si Mme Diallo a été forcée, aucune certitude ne serait possible. Le seul élément qu’il retient comme « preuve » indubitable est la présence de sperme. Exit les traces de violence.
Pourquoi ignorer des éléments tangibles ? Pourquoi une vision partiale devient crédible ? Car elle entérine la version sexiste que médias et avocats de DSK martèlent depuis le début : il y a eu relation sexuelle. Or cela signifie simplement que l’affaire est jugée d’avance. Car les notions de relation sexuelle et de viol s’opposent : l’une est une relation normale, l’autre est une agression qui a pour arme le pénis. La thèse de la relation sexuelle n’est corroborée qu’en l’absence de preuve d’agression. A l’instar des militantes de New York, j’insiste : les traces de violence ne signifient donc rien ?
Pour lire la suite de l'article, cliquez sur le logo mémoire traumatique et victimologie ou :
Quand une femme est agressée le doute n'est pas permis
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