19/04/2007
C'est une note ultraconfidentielle, couverte par le secret médical, qui embarrasse au plus haut point le ministre de la Santé, Philippe Bas.
Ce document rédigé par l'Inspection générale des affaires sanitaires et sociales (Igas), remis en février 2007 au ministre, retrace l'historique médical de quatorze des dix-sept enfants cités comme victimes dans le procès d'Outreau. Pour cinq d'entre eux, dont les parents ont été reconnus innocents, l'Igas relève des indices évocateurs d'abus sexuels. Il ne s'agit pas de preuves, mais seulement de signaux d'alerte qui justifient selon l'Inspection d'être pris en compte au nom de la protection de l'enfance. C'est d'ailleurs à ce titre que le ministre de la Santé a adressé copie de ce document hautement confidentiel au médecin responsable de la Protection maternelle et infantile (PMI) du Nord-Pas-de-Calais. Avec pour consigne de veiller de façon attentive à la santé des cinq enfants.
Pour arriver à ces conclusions gênantes, l'Igas a épluché les dossiers médicaux récupérés au- près des médecins de famille, de l'hôpital et surtout des PMI que le juge Burgaud qui instruisait l'affaire n'avait pas recueillis dans leur totalité. D'où le malaise. Comment, alors que des innocents ont été jetés en prison, que l'on a arraché des enfants à des familles qui n'avaient rien à se reprocher, annoncer maintenant à l'opinion publique que la justice a tranché sans avoir tous les éléments et que des doutes subsistent ?
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_____________________C'est une note ultraconfidentielle, couverte par le secret médical, qui embarrasse au plus haut point le ministre de la Santé, Philippe Bas.
Ce document rédigé par l'Inspection générale des affaires sanitaires et sociales (Igas), remis en février 2007 au ministre, retrace l'historique médical de quatorze des dix-sept enfants cités comme victimes dans le procès d'Outreau. Pour cinq d'entre eux, dont les parents ont été reconnus innocents, l'Igas relève des indices évocateurs d'abus sexuels. Il ne s'agit pas de preuves, mais seulement de signaux d'alerte qui justifient selon l'Inspection d'être pris en compte au nom de la protection de l'enfance. C'est d'ailleurs à ce titre que le ministre de la Santé a adressé copie de ce document hautement confidentiel au médecin responsable de la Protection maternelle et infantile (PMI) du Nord-Pas-de-Calais. Avec pour consigne de veiller de façon attentive à la santé des cinq enfants.
Pour arriver à ces conclusions gênantes, l'Igas a épluché les dossiers médicaux récupérés au- près des médecins de famille, de l'hôpital et surtout des PMI que le juge Burgaud qui instruisait l'affaire n'avait pas recueillis dans leur totalité. D'où le malaise. Comment, alors que des innocents ont été jetés en prison, que l'on a arraché des enfants à des familles qui n'avaient rien à se reprocher, annoncer maintenant à l'opinion publique que la justice a tranché sans avoir tous les éléments et que des doutes subsistent ?
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