6 décembre 2011
La Table Ronde « violence et droits de l'enfant en Europe, état des lieux » qui s'est tenu au Conseil de l'Europe de Strasbourg ce lundi 5 décembre 2011 a réuni un public typiquement concerné par les droits de l'enfant.
Au cours de cette Table Ronde, Marie-Christine Gryson-Dejehansart, qui était expert judiciaire au procès d'Outreau a exposé les conséquences dommageables pour les Droits de l'enfant de la logique de l'après-Outreau, marquée dramatiquement par une régression de la prise en compte de la parole de l'enfant victime.
Cette régression est d'autant plus insidieuse qu'elle est en partie masquée par le fait qu'une judiciarisation plus fréquente de délits entre mineurs rehausse les chiffres en matière de condamnations. En conséquence, il semble facile de prétendre à une relative constance des décisions de justice. Mais des évolutions assez profondes ont eu lieu, car « les professionnels tétanisés, ont perdu confiance en leurs connaissances, se ruent vers les théories anti-victimaires ».
Pour lire la suite du billet, cliquez sur le logo de Médiapart
____________________
D'autres billets de Jacques Cuvillier
Qui a peur des enfants d’Outreau ?
Outreau – Plus que de poursuites, Chérif Delay a besoin de soutien
Affaire d'Outreau : le contradictoire enfin !
Quelques réflexions sur l’acquittement
La Table Ronde « violence et droits de l'enfant en Europe, état des lieux » qui s'est tenu au Conseil de l'Europe de Strasbourg ce lundi 5 décembre 2011 a réuni un public typiquement concerné par les droits de l'enfant.
Au cours de cette Table Ronde, Marie-Christine Gryson-Dejehansart, qui était expert judiciaire au procès d'Outreau a exposé les conséquences dommageables pour les Droits de l'enfant de la logique de l'après-Outreau, marquée dramatiquement par une régression de la prise en compte de la parole de l'enfant victime.
Cette régression est d'autant plus insidieuse qu'elle est en partie masquée par le fait qu'une judiciarisation plus fréquente de délits entre mineurs rehausse les chiffres en matière de condamnations. En conséquence, il semble facile de prétendre à une relative constance des décisions de justice. Mais des évolutions assez profondes ont eu lieu, car « les professionnels tétanisés, ont perdu confiance en leurs connaissances, se ruent vers les théories anti-victimaires ».
Pour lire la suite du billet, cliquez sur le logo de Médiapart
____________________
D'autres billets de Jacques Cuvillier
Qui a peur des enfants d’Outreau ?
Outreau – Plus que de poursuites, Chérif Delay a besoin de soutien
Affaire d'Outreau : le contradictoire enfin !
Quelques réflexions sur l’acquittement
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire