11 juillet 2012
Le collectif de pirates Anonymous a publié ces derniers jours quelque
500 adresses e-mail et IP de personnes, dont il prétend qu’elles ont été
actives sur des sites web à caractère pédophile. Ici et là, l’on trouve
aussi une adresse postale, voire un numéro de téléphone. Quelques
dizaines d’adresses sont belges. Voilà ce qu’on peut lire dans les
journaux Het Nieuwsblad et De Standaard.
Anonymous lance ainsi la chasse aux sites de ‘chat’ pédophiles. Les
documents ainsi révélés sont actuellement étudiés par la Federal
Computer Crime Unit. Un porte-parole de la police déclare qu’il est
possible qu’une enquête approfondie soit menée à l’égard des personnes
citées dans lesdits documents, ainsi d’ailleurs que contre les pirates
qui les ont mis en ligne.
L’on ne sait donc provisoirement pas clairement si les personnes
mentionnées ont effectivement perpétré des faits punissables, selon la
police. Child Focus est mécontente de cette action. "Si des faits
illégaux ont lieu sur ces sites de ‘chat’, c’est l’affaire de la police.
En clouant publiquement au pilori des personnes, vous leur enlevez
l’envie de se soumettre à un contrôle et à un traitement. Cela a donc un
effet contreproductif", affirme son porte-parole Dirk Depover.
Source: Belga
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