21. janvier 2011
Par Jean-Michel Berthoud
Dans le cadre de la révision du droit pénal et de la procédure d’harmonisation des peines, le gouvernement souhaite lever l’interdiction de l’inceste. Un projet qui suscite une vague d’indignation et d’incompréhension, notamment parmi les partis politiques bourgeois. Un expert en génétique des populations relativise le problème.
La dépénalisation de l’inceste (qui vise uniquement l’acte sexuel entre parents proches, adultes et consentants) échauffe les esprits. La question dépasse le cadre juridique du droit pénal et touche à un interdit de nature sexuelle, profondément ancré dans notre culture. Les opposants à la levée de l’interdiction font valoir que, sans les barrières érigées contre l’inceste, l’évolution humaine n’aurait pas suivi le même développement.
De son côté, le gouvernement défend son projet en relevant que l’inceste a perdu de sa signification. Des statistiques montrent que seuls trois à quatre jugements pour inceste ont été prononcés par année, entre 1984 et 2007.
Décryptage avec Homayoun Bagheri, professeur de génétique des populations auprès de l’Institut de biologie de l’évolution et des sciences de l’environnement de l’université de Zurich.
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Par Jean-Michel Berthoud
Dans le cadre de la révision du droit pénal et de la procédure d’harmonisation des peines, le gouvernement souhaite lever l’interdiction de l’inceste. Un projet qui suscite une vague d’indignation et d’incompréhension, notamment parmi les partis politiques bourgeois. Un expert en génétique des populations relativise le problème.
La dépénalisation de l’inceste (qui vise uniquement l’acte sexuel entre parents proches, adultes et consentants) échauffe les esprits. La question dépasse le cadre juridique du droit pénal et touche à un interdit de nature sexuelle, profondément ancré dans notre culture. Les opposants à la levée de l’interdiction font valoir que, sans les barrières érigées contre l’inceste, l’évolution humaine n’aurait pas suivi le même développement.
De son côté, le gouvernement défend son projet en relevant que l’inceste a perdu de sa signification. Des statistiques montrent que seuls trois à quatre jugements pour inceste ont été prononcés par année, entre 1984 et 2007.
Décryptage avec Homayoun Bagheri, professeur de génétique des populations auprès de l’Institut de biologie de l’évolution et des sciences de l’environnement de l’université de Zurich.
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