mercredi 25 août 2010
Aborder le sujet des violences faites aux femmes, telles que le viol, l’inceste demeure une initiative très délicate, surtout que l’on constate un manque d’existence de mesures en matière de prévention. Des phénomènes qui ont pris de l’ampleur au cours de ces dernières années. Combien sont-elles ces femmes touchées dans leur honneur ?
Les auteurs de violences contre les femmes sont très divers, mais peuvent être regroupés en trois principales catégories, selon la Déclaration des Nations Unies sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes CEDAW (Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes).
La famille constitue la première catégorie, où l’on recense les violences liées à la dot, le viol conjugal, les mutilations génitales et autres pratiques traditionnelles préjudiciables à la femme, la violence non conjugale, et la violence liée à l’exploitation.
La deuxième catégorie est la collectivité, espace dans lequel les femmes sont victimes de viol, de sévices sexuels, de harcèlement sexuel et d’intimidation au travail, dans les établissements d’enseignement et ailleurs, de proxénétisme et de prostitution forcée.
Enfin, la troisième catégorie, c’est l’Etat, responsable de violences qu’il a directement perpétrées ou qu’il a tolérée ; cette catégorie englobe la violence engendrée par la législation d’un Etat.
L’Algérie est touchée par ces trois catégories avec, comme dénominateur commun, l’insuffisance des politiques développées par les autorités publiques pour prévenir ces violences et punir leurs auteurs.
.../...
Les rescapées de cette pratique éprouvent des difficultés à en parler. Brisées, enfermées dans un mutisme, elles sont renvoyées à leur solitude par des proches incapables d’assumer les conséquences d’une telle situation et une société en état de choc. Le viol s’inscrit dans une logique d’anéantissement voire de destruction du lien social, et le premier de tous étant bien le lien de filiation. Lorsque ce dernier est détruit, que reste-t-il de cette relation protectrice qui donne sens à l’autorité paternelle ?
La famille constitue la première catégorie, où l’on recense les violences liées à la dot, le viol conjugal, les mutilations génitales et autres pratiques traditionnelles préjudiciables à la femme, la violence non conjugale, et la violence liée à l’exploitation.
La deuxième catégorie est la collectivité, espace dans lequel les femmes sont victimes de viol, de sévices sexuels, de harcèlement sexuel et d’intimidation au travail, dans les établissements d’enseignement et ailleurs, de proxénétisme et de prostitution forcée.
Enfin, la troisième catégorie, c’est l’Etat, responsable de violences qu’il a directement perpétrées ou qu’il a tolérée ; cette catégorie englobe la violence engendrée par la législation d’un Etat.
L’Algérie est touchée par ces trois catégories avec, comme dénominateur commun, l’insuffisance des politiques développées par les autorités publiques pour prévenir ces violences et punir leurs auteurs.
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Les rescapées de cette pratique éprouvent des difficultés à en parler. Brisées, enfermées dans un mutisme, elles sont renvoyées à leur solitude par des proches incapables d’assumer les conséquences d’une telle situation et une société en état de choc. Le viol s’inscrit dans une logique d’anéantissement voire de destruction du lien social, et le premier de tous étant bien le lien de filiation. Lorsque ce dernier est détruit, que reste-t-il de cette relation protectrice qui donne sens à l’autorité paternelle ?
Pour l’inceste, qui est vu, par le code pénal, en son article 337 bis, comme une relation sexuelle entre un homme et une proche parente, en ligne descendante ou ascendante – le secret le mieux gardé inavouable et difficilement vérifiable même quand le scandale éclate et arrive aux oreilles du juge, reste marqué du sceau du silence, que la société y préfère garder, de la honte et du tabou. Ce qui pousse les auteurs de ces "crimes sociaux", à récidiver à tout moment en assouvissant leur instinct sur leur progéniture.
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