Neutraliser les grands criminels
Compte-rendu
mardi 28 octobre 2008.
Le vendredi 17 octobre 2008, ViES était conviée à un colloque intitulé « Neutraliser les grands criminels » par Jean-Pierre Garraud, député de la Gironde.
L’objet de ce colloque était de faire le point sur la législation, recueillir les propositions des intervenants « afin de provoquer une évolution du Droit et des procédures tant au niveau de l’identification de ces grands criminels que de leur jugement et de leur suivi ». Beaucoup d’interrogations entouraient donc cette journée : Les peines infligées aux criminels sont-elles réellement adaptées ? Ces peines sont-elles utiles, tant du point de vue de la protection de la société que de celui de leur réinsertion ? Comment intervenir après la fin de la peine lorsque le condamné est encore potentiellement dangereux ?
Sylvie Menotti explique que le profil du criminel dangereux a beaucoup évolué. La violence de notre temps est une violence sexuelle, le délinquant sexuel est un délinquant d’habitude. Tous les criminels dangereux ne relèvent pas d’un placement d’office : beaucoup n’ont pas à proprement parler de troubles mentaux mais de la personnalité. S’il n’y a pas de certificat médical il n’y a pas placement d’office. De plus, près d’un condamné sur deux ne perçoit pas le lien entre son acte et son incarcération donc il n’y a aucune transformation psychique. Il faut préparer l’après incarcération, cela doit s’amorcer dès l’entrée en prison.
Pour lire la suite du billet, cliquer sur le logo du colloque
Compte-rendu
mardi 28 octobre 2008.
Le vendredi 17 octobre 2008, ViES était conviée à un colloque intitulé « Neutraliser les grands criminels » par Jean-Pierre Garraud, député de la Gironde.
L’objet de ce colloque était de faire le point sur la législation, recueillir les propositions des intervenants « afin de provoquer une évolution du Droit et des procédures tant au niveau de l’identification de ces grands criminels que de leur jugement et de leur suivi ». Beaucoup d’interrogations entouraient donc cette journée : Les peines infligées aux criminels sont-elles réellement adaptées ? Ces peines sont-elles utiles, tant du point de vue de la protection de la société que de celui de leur réinsertion ? Comment intervenir après la fin de la peine lorsque le condamné est encore potentiellement dangereux ?
Sylvie Menotti explique que le profil du criminel dangereux a beaucoup évolué. La violence de notre temps est une violence sexuelle, le délinquant sexuel est un délinquant d’habitude. Tous les criminels dangereux ne relèvent pas d’un placement d’office : beaucoup n’ont pas à proprement parler de troubles mentaux mais de la personnalité. S’il n’y a pas de certificat médical il n’y a pas placement d’office. De plus, près d’un condamné sur deux ne perçoit pas le lien entre son acte et son incarcération donc il n’y a aucune transformation psychique. Il faut préparer l’après incarcération, cela doit s’amorcer dès l’entrée en prison.
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